jeudi 28 juillet 2011

Le bonheur et le mariage

Il arrive parfois qu’on achète un livre à reculons. Qu’on se demande même si on va le lire… J’ai débuté la lecture de « Mes alliances » d’Elizabeth Gilbert.  Ce livre fait suite à son best-seller de « Mange, prie et aime » dont on a fait un film. 
La suite me paraissait de trop (le deuxième est toujours moins bon).  J’ai été très surprise.  Au contraire de « Mange, prie et aime », qui est une autobiographie (très bien rendue) d’une période de sa vie mouvementée, « Mes alliances » est une recherche sociologique sur les histoires d’amour et les mariages dans notre société contemporaine.  Sans nécessairement nous réconcilier avec le sujet, elle explique ce que « Notre » société a fait de notre perception du bonheur et du mariage!

Elle écrit : « on nous a toujours enseigné que la poursuite du bonheur était un droit de naissance naturel (et même national).  La recherche du bonheur est la marque de fabrique émotionnelle de notre culture. On m’a inculqué que « J’étais un être à part » et que le mariage était une suite logique à l’acquisition du bonheur ». 
Puisqu’on nous a appris (pas chez moi) que le mariage c’est bon pour le bonheur…on se marie et on pense automatiquement d’être heureux…  Ayoye, le réveil est brutal quand 50% des mariages se terminent par un divorce après, en moyenne, 4 ans de vie commune. Même si dans certaines familles, comme la mienne, où on n'a pas véhiculé le pouvoir du mariage sur le bonheur, souvent la société s'en est chargé et nos enfants, adolescents, jeunes gens demeurent encore sous le charme du conte de fées... Tout ça dans le but d'être plus heureux....

Je poursuis ma lecture… bonne journée

dimanche 3 juillet 2011

Excusez-moi

khlea.com
Un article dans Châteleine de juillet 2011 porte ce titre. Chantal Éthier dresse un portrait de notre culpabilité à toutes!  Je dis bien toutes puisque selon une étude menée en 2009 à l'Université de Pays Basque, en Espagne, les femmes vivent plus de culpabilité que les hommes.

On se sent coupable pour tout et surtout lorsqu'on est parent! D'ailleurs elle écrit: "Avoir un enfant, c'est prendre un ticket pour la culpabilité, en grande partie parce qu'il dépend totalement de nous".

Vieillir nous permet de repenser cette culpabilité qui nous serre la gorge constamment. D'accepter de ne  pas être parfait, d'être soi-même même si l'on déplait à plusieurs. "Si on ne dérange pas, c'est qu'on ne respire pas." Alors dérangeons et soyons vivantes, soyons vraies!

Et passez un très bel été