dimanche 24 juin 2012

La région versus la ville

Berthierville
 Je suis une fille de la ville, je suis née en ville, j'ai grandi en ville. Depuis quelque temps, je vis à l'extérieur de la ville...pas vraiment à la campagne mais plutôt dans un petit village sur le bord du fleuve dans Lanaudière.
À tous les jours, je découvre les plaisirs des petits patelins, la solidarité, la bonne humeur mais aussi les déplaisirs... la jalousie, les mesquineries. Au bureau de poste, tout le monde se connaît. Quand le maire arrive, tout le monde le salut et ... parle dans son dos!?! Bon vous allez me dire qu'en ville c'est pareil, mais en plus gros? Je ne sais pas? Mais la sympathie des gens des régions, la proximité, et bien sûr les fantastiques paysages c'est vraiment extraordinaire. Je vais chez le boucher "Chez Forget" qui connaît mes coupes de viande, je vais chercher mon panier de légumes bio et mes œufs frais "Chez Céline", je vais chercher mon huile d'olive "La belle excuse" à St-Liguori, mes fraises à Lanoraie, mon fromage et mon agneau frais à St-Cuthbert....et je reviens lire sur le bord du fleuve à l'ombre des noyers, en face de l'île de la commune où les animaux se trempent les pattes.


Parc DeLorimier, Montréal
En ville, je vais faire mon marché "Chez Roger" ou tous les employés connaissent les clients. Je vais cherchez mes viandes "À la maison du Roi" ou tous les gens sont vraiment sympathiques. Je vais "luncher" "À l'entrepôt" ou le propriétaire nous connaît par nos prénoms et nous prépare toujours de nouveaux plats, je nous confectionne un magnifique souper que l'on savoure sur le balcon et je reviens lire dans le parc où les cris d'enfants m'enchantent...
Je pense finalement que notre façon d'être influence la façon d'être des gens que l'on rencontre et que l'on côtois...

dimanche 17 juin 2012

Comment éteindre une rumeur? Selon Socrate

Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit: Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires: La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
- Non, j'en ai seulement entendu parler!
- Très bien, tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien?
- Ah non! Au contraire!
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur mon ami et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait?
- Non, pas vraiment
- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire? Gardes le pour toi, je ne veux pas le savoir...