dimanche 27 février 2011

Le nouvel art de communiquer...

Je sais que l’amitié est puissante et je le sais encore plus depuis cette semaine. Je vous remercie, je vais mieux et je ne me sentirai plus jamais seule dans ma douleur.
Je comprends encore mieux pourquoi le phénomène Facebook est devenu incontournable. C'est un moyen de se faire (ou de refaire) des amis. D’ailleurs, j’ai une amie qui écrivait récemment sur son mur: « ce n'est pas parce que je ne te parle pas, que je ne pense pas à toi. Ce n'est pas parce que je ne donne pas de nouvelles que je n'ai pas envie de te voir. L'amitié c'est difficile. Seuls les vrais amis comprennent que chacun a sa vie et que le temps file trop vite ». Une autre ajoutait dans un courriel: « Je crois sincèrement que les courriels nous contentent et tuent les rencontres et les conversations téléphoniques..... »  Elles ont toutes les deux raisons. Oui l’amitié c’est difficile mais c’est aussi très puissant puisque ça peut guérir ou à tout le moins soulager!
·        J’ai tenté de faire une recherche sur le Net pour trouver une photo reflétant l’amitié et j’ai trouvé des milliers de citations sur le sujet.  Une de celle là est : « les amis sont comme les étoiles, nous ne pouvons pas toujours les voir, nous savons pourtant qu’elles sont là », sans signature.

Les façons de communiquer ont beaucoup changé.  Faut-il s’adapter ou résister? J’ai décidé de m’adapter pour permettre à toutes les amitiés de se manifester. Par courriel, par facebook, par téléphone, en personne, en testo, ….  et puis blogger, twitter, chatter...
Bonne amitié!

dimanche 20 février 2011

Quand le corps ne répond plus

Paul Dardé, La douleur, 1913
Quand le corps ne répond plus l’esprit fuit. Pour tenter de masquer la douleur la médication n’est qu’un palliatif. La médication ne guérit pas, elle permet d’aller plus loin. Je voudrais m’évader de toute cette chimie. Le corps en demande, l’absorbe, se calme et le rejette par ses entrailles.  Je n’en peux plus d’avoir mal, je n’en peux plus de souffrir. Pourquoi? Faites que le médicament agit, faites que je puisse dormir pour ne plus souffrir.  L’esprit se rebelle, il veut vivre, il veut s’exprimer, il veut vomir mais le corps ne répond plus. La souffrance physique n’est que la pointe de l’iceberg.
Comment nos ancêtres faisaient pour vivre sans Viagra, Voltarin, Prozac, Coca-Cola? Cette chimie qui nous empoisonne nous fait vivre plus longtemps, dans quelle condition? Quel est le prix à payer?
L’esprit répond que le prix en vaut la peine et alors il accepte de se polluer le corps.  Est-ce cela la sérénité? Et dans l’équation il doit y avoir du bonheur, de la création sinon … j’arrête tout.  Ah! Nous voilà émotive ma chère dame!?!   Non, épuisée.  La douleur épuise et rend fou, heureusement que l’écriture apaise l’esprit. Faut-il souffrir pour créer?

Avis aux intéressés: lire mon commentaire pour connaître mon état de santé.

dimanche 13 février 2011

La perception


Tout est perception.  Nous le savons.  On doit notre vie, notre façon de vivre, notre façon d’être à la perception que l’on se fait des événements et des situations que nous vivons.
Un exemple, les faits : par la porte patio arrière de notre maison, un jeune garçon a réussi à s’introduire dans notre maison.  Le système d’alarme s’est déclenché.  Un voisin a tout de suite couru vers chez nous et a vu le jeune en fuite sur sa bicyclette.  Les gens du système d’alarme a appelé mon conjoint qui est venu à la maison.  Au même moment, la police arrivait sur les lieux.  Le voisin a expliqué ce qu’il avait vu, mon conjoint a  constaté qu’il n’y avait rien de déplacé simplement la porte patio ouverte.  Probablement que le jeune a eu très peur du déclenchement de la sonnerie du système d’alarme et a pris la fuite.  Le dossier est clos.
Les perceptions : mon conjoint, probablement par oubli ou parce que pour lui le dossier était clos, ne m’en parle pas et de toute façon il n’y a pas de dommage. Trois semaines plus tard, je reçois un téléphone de la police qui m’indique mon numéro d’infraction pour l’invasion de mon domicile.  Je lui réponds qu’il se trompe de numéro de téléphone puisqu’il n’y a pas eu d’invasion de domicile chez moi.  Il me dit : « Vous êtes bien madame Bédard, vous habitez bien à tel adresse? »  J’avais l’air un peu « fou » mais j’ai pris le numéro en note. Qu’est-ce qui serait passé si j’avais été mis au courant de l’incident?  L’histoire ne le dit pas mais le fait de savoir qu’il y avait une invasion de domicile chez moi, aurait sûrement changé ma perception de la sécurité de ma maison, par le fait même celui de mes enfants et j’entends déjà mes parents, les voisins, la famille (et peut-être la DPJ et la protection des animaux)  débarquer chez moi pour protéger les enfants, les animaux,  puisqu’il y a eu INVASION DE DOMICILE!  L’incident est le même.  Comment on l’interprète, comment on le perçoit, il devient différent pour chacun de nous.  Tout ce passe entre les deux oreilles!
La vie que l’on a choisi c’est notre choix!  La phrase le dit bien : choisi/notre choix.  Si la vie est notre choix pourquoi ne pas faire le choix de vivre heureux et serein plutôt que déçu et angoissé?
N’est-ce pas que la vie est belle!

vendredi 4 février 2011

Mon alcoolisme

Dernièrement je réécoutais l’entrevue que Daniel Pinard a donnée sur les ondes de Radio-Canada (grâce à la webdiffusion) (merci à la modernité) Une saison dans la vie de Daniel Pinard. J’ai toujours adoré Daniel Pinard probablement parce qu’il dérange et j’aime les gens qui font réfléchir.  Cette entrevue, parfaitement menée par Francis Legault (ça ne doit pas être facile d’avoir à interviewer Daniel Pinard) a réveillé en moi mes éternels questionnements sur l’alcoolisme.  Ben oui, j’aime prendre un verre de vin même le midi et si ce n’était pas du travail à poursuivre en après-midi, j’en prendrais tous les midis.
Daniel Pinard nous confie qu’il a besoin de boire du vin (même à 9h30 le matin) pour affronter les réalités de la vie.  Premièrement, je trouve très généreux de sa part de parler d’une question aussi délicate et qui, à mon avis, nous concerne tous. Et à force d’y penser et d’en parler autour de moi, nous , mon chum et moi, avons réalisé que c’est pas de nos maudites affaires ce qui se passe dans la chambre à coucher du voisin (inspiré de la déclaration de Pierre E. Trudeau)  comme ce qu’il y a dans leurs verres au déjeuner.  Si ça lui permet de mieux s’exprimer (ou de plus se contenir), s’il n’est pas déplacer, qu’il ne tire pas sur son voisin, qu’est-ce que ça change?
Moi je l’aime Daniel Pinard pour ce qu’il est et ce qu’il dit.  Je l’aime parce qu’il brasse mes convictions et mes idées reçues. Et temps mieux si de boire du vin le rend ce qu’il est. Santé Daniel Pinard.