Tout est perception. Nous le savons. On doit notre vie, notre façon de vivre, notre façon d’être à la perception que l’on se fait des événements et des situations que nous vivons.
Un exemple, les faits : par la porte patio arrière de notre maison, un jeune garçon a réussi à s’introduire dans notre maison. Le système d’alarme s’est déclenché. Un voisin a tout de suite couru vers chez nous et a vu le jeune en fuite sur sa bicyclette. Les gens du système d’alarme a appelé mon conjoint qui est venu à la maison. Au même moment, la police arrivait sur les lieux. Le voisin a expliqué ce qu’il avait vu, mon conjoint a constaté qu’il n’y avait rien de déplacé simplement la porte patio ouverte. Probablement que le jeune a eu très peur du déclenchement de la sonnerie du système d’alarme et a pris la fuite. Le dossier est clos.
Les perceptions : mon conjoint, probablement par oubli ou parce que pour lui le dossier était clos, ne m’en parle pas et de toute façon il n’y a pas de dommage. Trois semaines plus tard, je reçois un téléphone de la police qui m’indique mon numéro d’infraction pour l’invasion de mon domicile. Je lui réponds qu’il se trompe de numéro de téléphone puisqu’il n’y a pas eu d’invasion de domicile chez moi. Il me dit : « Vous êtes bien madame Bédard, vous habitez bien à tel adresse? » J’avais l’air un peu « fou » mais j’ai pris le numéro en note. Qu’est-ce qui serait passé si j’avais été mis au courant de l’incident? L’histoire ne le dit pas mais le fait de savoir qu’il y avait une invasion de domicile chez moi, aurait sûrement changé ma perception de la sécurité de ma maison, par le fait même celui de mes enfants et j’entends déjà mes parents, les voisins, la famille (et peut-être la DPJ et la protection des animaux) débarquer chez moi pour protéger les enfants, les animaux, puisqu’il y a eu INVASION DE DOMICILE! L’incident est le même. Comment on l’interprète, comment on le perçoit, il devient différent pour chacun de nous. Tout ce passe entre les deux oreilles!
La vie que l’on a choisi c’est notre choix! La phrase le dit bien : choisi/notre choix. Si la vie est notre choix pourquoi ne pas faire le choix de vivre heureux et serein plutôt que déçu et angoissé?
N’est-ce pas que la vie est belle!
Bonjour,
RépondreSupprimerPas encore l'habitude de publier un commentaire. C'est le deuxième et ça à pas marcher.
J'aime écouter les perceptions des autres. Ça me permet de balancer ma perception. Je mets toutes les perceptions dans la balance et j'équilibre. ¨ca m'empêche d'être linéaire.
« J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé. » Voltaire
RépondreSupprimerLa vie est belle, Célyne, c'est vrai, même si Jean Leloup chante le contraire, Tout est donc bien relatif, tout est dans la perception, comme tu l'écris.
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