dimanche 20 novembre 2011

le cocooning

Magnifique affiche du
Salon du livre de Montréal, 2011
Mon titre aurait pu être: l'achat en ligne ou magasiner sans se déplacer. Je suis tombée dans cette tendance y'a plus de 20 ans en commençant par les transactions bancaires. Pour moi l'art de vieillir passe, de plus en plus, par l'utilisation d'Internet pour les achats de cadeaux à expédier au bout du monde, pour des livres introuvables chez nos libraires, pour le meuble, chez Ikea, qui est « backorder » au magasin mais toujours disponible sur le web et livré à domicile! J'adore magasiner en ligne, plus de trafic, plus de foule dans les magasins, surtout durant la période des fêtes, même le foie gras peut être commandé en ligne! T'as l'article introuvable en 3 jours de livraison.

D'ailleurs, j'ai décidé, cette année, je n'irai pas au salon du livre! Je sais que je manque la jouissance de l'ambiance. Juste d'y être m'en ivre. Mais trouver sur internet le titre, l'auteur, les nouveautés, les formats poche, au bout des doigts, et de plus en plus en format électronique, maintenant, me suffit. L'achat de livres, en ligne, me procure la même sensation, ou presque, que d'aller au salon du livre, avec le 140 km en moins, le stationnement au centre-ville, l'entrée à $8.00, la foule, la chaleur, les paquets à transporter. Mon seul regret c'est de ne pas voir mes amis auteurs, André et Denis. Je leur fait la bise par ce blog et prendrai un verre de vin, non virtuel, en leur compagnie, sans la cohue...
Est-ce que c'est ça bien vieillir: faire des choix et être bien avec?

samedi 12 novembre 2011

L'argent

J'aimerais dire "j'haïs l'argent!" J'aimerais être indépendante vis à vis l'argent. Mais je dois m'avouer que j'aime l'argent. On dirait que je suis rendue là ou je suis incapable de m'en passer, incapable de penser vais-je avoir assez de sous pour l'épicerie...
Avoir de l'argent permet d'être plus économe, je sais c'est paradoxale, n'est-ce pas! Quand tu en manques tu ne peux pas réfléchir aux achats que tu feras. T'as les sous, tu achètes. Même que tu te dépêches à acheter pour ne pas en manquer, tu reçois ton salaire, tu cours à l'épicerie, à la pharmacie, acheter les bottes d'hiver pour les jeunes...parce que t'as été longtemps à te priver ou priver ta famille (bien sûr sans que cela paraisse). Mais quand tu en as un peu plus...tu deviens moins pressé, tu magazines plus, tu as le temps de regarder les prix et surtout te demander: est-ce que j'ai vraiment besoin de l'article convoité?
Alors j'aimerais dire "j'haïs l'argent" mais non "j'aime l'argent". J'aime ne plus me priver, ne plus compter, ne plus attendre un bien essentiel. Et d'un autre côté, j'aime l'argent parce qu'elle me permet d'être autonome, généreuse, économe, consciente de la pauvreté et du gaspillage des produits de consommation et ainsi du pouvoir de consommer intelligemment. C'est très paradoxal ma réflexion et dans le même paradoxe je n'aime pas parler d'argent!...

dimanche 6 novembre 2011

L'indifférence

Image provenant du site:
mindlaunch.net
C'est pire que la haine! Avec la haine s'en suit des émotions, des malaises, des colères. Avec l'indifférence, il n'y a plus rien, plus de sentiments, plus de haine, plus d'amour, plus rien. C'est bête et plate! Et c'est sûrement une très belle façon de me protéger contre le comportement de gens qui nous affligent.


Attention! Je ne parle pas d'indifférence comme en parle Stéphane Laporte dans son excellent article sur CyberPresse, "De faim et d'indifférence":http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/famine-dans-la-corne-de-lafrique/201107/30/01-4422267-de-faim-et-dindifference.php.


Je parle d'indifférence au niveau de MES relations interpersonnelles. Sans psychanalyser, ce comportement est toujours à l'origine d'une très grande déception. Je ne souhaite à personne de mon entourage de créer ce comportement d'indifférence de ma part. Bien sûr, je suis diplomate, j'ai été bien élevé: "Nice to meet you", mais c'est tout. Dommage pour moi et pour les autres.
 

Ça prend du temps, c'est pas évident, c'est difficile, mais c'est la seule façon que j'ai trouvé pour me protéger et après ... c'est comme une libération.