dimanche 29 janvier 2012

Back to the basics

Retour aux sources de
Janine Poitras parue
Québec Hebdo pour annoncer
son vernissage du 20 février au 17 mars
à la bibliothèque Chrystine-Brouillet
à Québec
Nous avons visité un drôle de magasins à grande échelle ou on retrouve plein de matériel pour le travail sur la ferme. Du: Comment on élève des brebis, lapins, chèvres…, à tout le matériel pour réparer un tracteur! J'ai été impressionné! Ça donne le goût du retour à la terre. Bon! On est loin des Amish mais quand même lorsqu'on voit l'homme "américain" s'autodétruire en polluant, son air, son sous-sol, sa chaîne alimentaire, on est surpris que leur débat sur la nation porte sur l'immigration et la dette... comme partout d’ailleurs, les canadiens, les européens..


Malgré tout j'absorbe une quantité incroyable de médicament qui doit réduire la douleur et ces comprimés me rendent malade. Tout mon système digestif est sans dessus dessous. Et lorsque je confectionne des « brownies » avec de la farine non blanchie j'ai aucune idée si elle contient des produits nettoyants ou de la mélamine...

Vous me direz : À quoi bon élever ses poules si le lait est contaminé? Je vous dirais qu’il y a un début à tout et il n’est jamais trop tôt ou trop tard!

samedi 21 janvier 2012

Les artistes ne prennent jamais de vacances

Avez-vous déjà vu un créateur, artistes, écrivains, peintres, photographes … en vacances? Non puisqu’ils pensent toujours à leur œuvre! Dans le fond, je les envie (pas de ne pas prendre de vacances!) d’être submergé par leur œuvre. C’est probablement ce qu’on appelle de la passion?
Pourquoi? Parce qu’ils sont toujours en vacances, en état de création, absorbé par ce qu’ils doivent « produire ».
C’est de créer qui les nourrit? Et lorsqu’ils tombent sur une toile blanche, une page blanche, ils prennent des vacances!

dimanche 15 janvier 2012

Le temps passe et ne reviens jamais...


Je viens juste de réaliser l’importance du temps qui passe souvent trop vite! C’est maintenant que je me permets de regarder passer le temps. Enfin presque! J’ai l’impression que plus je ralentis, plus je savoure ce temps. Comment peut-on réaliser ces faits aussi tard dans la vie? Chez moi, je pense que cette réalisation provient  de choc, d’une amitié perdue, d’un cancer, d’un deuil. … À mon avis, faudrait l’apprendre à l’école.
Fragement d'une magnifique oeuvre de Salvator Dali,
 réalisée en 1931 portant le titre:
La Persistance de la mémoire

Le temps passe et je réalise comment il est important de se donner du temps, de lâcher prise, de s’ouvrir aux autres. Comment j’ai pu manquer ça? Je me sens privilégiée de pouvoir me le permettre, de comprendre l’importance que la vie est courte et que le temps ne fait que passer, il ne revient jamais.

dimanche 8 janvier 2012

Le après?

Paysage après la pluie
de Jacques Muller
Que reste-t-il de nous, de notre personne, après notre mort? Le souvenir que nous avons laissé aux personnes proches, nos déchets, nos avoirs, nos biens, pour certains, leurs mémoires, leurs écrits. Pour d'autres, rien! À moins d'avoir été célèbre, les souvenirs qu'on laisse sont éphémères.

Je repensais à une copine d'enfance qui vient de décéder (d'une drôle de maladie). Quel souvenir a-t-elle laissé à ses proches? Selon les gens présents au salon funéraire, elle n'a laissé que de la misère! Une fille disparue, probablement internée, des parents absents au salon, un conjoint absent aux funérailles, des frères mal à l'aise!

Quand je repense à plusieurs autres personnes que j'ai côtoyé qui sont décédées, il ne reste que ma mémoire pour me rappeler d'eux et lorsque ma mémoire s'effacera ces gens s'effaceront à leur tour.

Je savais que de parler de la mort serait difficile. On est bien mieux vivant mais imaginez deux secondes que PAF!?! plus rien. Un accident, un arrêt cardiaque! Que restera-t-il de vous? Vos effets personnels, vos livres, que vos proches distribueront. Vos biens qu'ils se sépareront entre eux. Et vos écrits, vos mémoires, qu'ils conserveront? 

Je ne voulais surtout pas faire un texte négatif, je veux me (nous) sensibiliser au fait qu'il vaut mieux vivre que faire partir des souvenirs des gens. Et vivre en laissant que de belles choses autour de nous.