Je publie un extrait d'un article sur le pardon que ma copine Michèle m'a fait parvenir. Après la lecture et la visite sur le site en référence de l'article
http://www.dureveauconcret.com/ Michèle a transmis à nous tous, non seulement un extrait de l'article mais un site de développement personnel incroyable, donc un article sur les bienfaits de tenir un blog! Merci Michèle.
''Le pardon, quel repos ! » écrit Victor
Hugo dans L’art d’être grand-père
Un repos qui apaise et qui procure du bien. Un repos parfois
essentiel à une vie heureuse. Mais un repos difficile à trouver…
Pour tous, le besoin de pardonner s’est fait ressentir, à un
moment ou à un autre, pour avancer sans s’encombrer dans la vie.
Une
déception, une frustration ou une contrariété nécessite qu’on pardonne à celui ou à
celle qui nous a causé la peine pour avoir l’esprit sain et le cœur léger. Car
le pardon représente, avant tout, une attitudeface à la
vie, ce qui amène à affirmer que le rôle de cette vertu, est de
nous libérer de ces sentiments négatifs dévastateurs comme la
rancune ou la haine. Mais le chemin du pardon reste, encore longue…
Ni oubli, ni déni, ni excuse :
Parmi Les idées sur le
pardon, beaucoup sont à corriger. Pardonner n’est pas oublier, de même que pour
pardonner ne signifie pas nier, Lorsqu’on pardonne, on n’oublie pas pour
autant, l’offense qui a été commise. Pardonner aide seulement à atténuer le mal
qui a été fait, il ne l’efface pas. Si pardonner signifie oublier,
qu’arriverait-il aux personnes douées d’excellente mémoire? Le pardon leur
serait inaccessible. D’ailleurs les personnes qui disent pardonner mais ne pas
oublier font preuve d’une bonne santé mentale. Vous pouvez donc pardonner sans
avoir peur d’oublier
mais si vous oublier, dans ce cas êtes-vous alors dans le déni?
Souvent,
le premier réflexe d’un individu, lorsqu’il subit »un coup dur »,
est de se protéger en mettant en place des défenses. Celles-ci permettent aux
émotions de ne pas surgir. La carapace qu’il se forge ainsi, a pour conséquence
de lui faire nier ce qui s’est passé. Il est alors évident que l’alchimie du
pardon ne pourra pas produire son effet, tant et aussi longtemps que la
personne concernée refusera de reconnaitre l’offense avec la souffrance qui
l’accompagne. Le déni est donc un obstacle au pardon.
Mais si
pardonner ne veut pas dire nier, il ne veut pas non plus dire excuser. Excuser
l’autre signifie le décharger de toute responsabilité morale, ce que le pardon
ne fait pas. Être persuadé que l’offenseur n’est pas responsable est
moins pénible à supporter que de savoir qu’il a causé le tort en pleine
connaissance et en toute liberté. Ainsi, par exemple si une personne oublie
de souhaiter l’anniversaire de mariage à son
conjoint, ce dernier préférera penser qu’elle l’a omis en raison que son
travail lui prend, plutôt que parce qu’elle l’a tout simplement oublié.
Dans le premier cas, elle l’excusera alors que dans le second, elle lui
pardonnera…
La
démarche du pardon :
Une fois la vengeance est éliminée de l’état d’esprit, cela
amène à une introspection. L’offense est à l’origine de bouleversements
internes, la confusion règne et les vieilles blessures, mal guéries,
ajoutent leurs voix discordantes à la cacophonie. C’est alors qu’il faut
réussir à se libérer soi-même, car là, réside la seule possibilité de libérer
l’offenseur. Se remettre en question pour découvrir quelles sont les émotions
qui nous habitent afin d’acquérir une pleine conscience de soi. Cette étape est
difficile mais indispensable, puisque le pardon doit nécessairement passer par
la réconciliation avec soi....
Une fois délivré de ses liens douloureux avec le passé, celui
qui pardonne peut se permettre de vivre pleinement le présent et prévoir, des
nouveaux rapports avec son offenseur. Ainsi, le pardon permet d’avoir une
nouvelle vision des rapports humains et de ne plus percevoir son offenseur avec
une mauvaise impression mais en adoptant une nouvelle.......
En principe, la semaine prochaine nous devrions retrouver un article sur "l'après fin du monde"