Teste présenté lors du lancement du 26 octobre dernier.
Le bonheur est ici !
Un peu de ma philosophie de vie.
Le bonheur est ici puisqu’il est là
où je suis. Il est donc présent dans cette salle. Le sentez-vous ?
Il y a plusieurs années, en arrivant
par un drôle de hasard (panne de notre camper) dans un camping sur le bord de
la mer, j'ai déclaré : "Le bonheur, est ici".
Avec le temps j'ai bien compris que
"le bonheur est là où je suis" puisque c'est moi et c'est nous tous
qui faisons notre bonheur. Je n'ai plus besoin du bord de mer, de pays étrangers
ou des nouvelles aventures pour être heureuse. J'ai pris conscience que mon
bonheur est permanent et ne dépend que de moi.
Un peu de mon écriture :
J’écris depuis longtemps. J’écris des
romans depuis environ cinq ans. Mes histoires sont actuelles et inspirées de
gens qui m’entourent. Je lis et je tiens compte de tous les commentaires que je
reçois. Ils servent à me corriger, à me relire, à m'adapter et à me motiver.
Mais c'est pour les commentaires positifs que j'écrie et tant pis si je n'ai
pas utilisé le bon mot ou le bon temps de verbe. L'histoire reste la même et
l'important ce sont tous ces gens que se retrouvent dans la lecture de mes
livres et me le disent. C'est pour eux et c'est pour moi que j'écrie. J'ai d’ailleurs
un commentaire en mémoire, qui en résume plusieurs, il disait : « Célyne,
j'ai au cours de ma vie lut environ cinq livres, et en une semaine j'ai lu tes
deux premiers romans que j'ai adorés. Continue à écrire, merci. » Ma
réponse fut : « Juste pour toi, ma belle, j’en écrirai tout
plein. »
J'ai aussi compris que pour être
prise au sérieux il fallait que je sois plus minutieuse donc depuis Mon père,
mon meilleur ennemi, tous mes romans sont et seront corrigés par un groupe de
professionnels extérieurs. C’est pour cette raison que les deux premiers ne
sont plus disponibles en ligne.
Et c'est à vous que je dis merci.
Merci de me lire et surtout n'arrêtez
jamais de me faire vos commentaires.
Merci de me nourrir de vos histoires
et de votre vécu.
Et surtout merci d'être là.
Ma méthode d’écriture :
À mon avis : L'écriture est à
porter de tous. Pour n'importe quelles formes d'apprentissage, l'exercice est
la seule voie pour y arriver. Le piano, la peinture, l'anglais, la danse, la
course… POUR TOUT : il faut le faire, le faire, et le refaire
continuellement. L'Écriture suit le même courant ! Il faut écrire, écrire,
écrire, relire, et réécrire.
Les deux autres qualités de
l'écriture, presque opposées, sont la solitude et l'écoute. C'est en amenant
les conversations vers des confidences que vos interlocuteurs vous dévoilent
leur vécu, leurs malheurs, leurs bonheurs et leurs secrets. Leurs histoires se révèlent
à vous.
Brasser le tout : exercices,
solitude, écoute, ajoutez-y de l'imagination et hop ! Le tour est joué.
Des fois c'est bon, des fois… Pas du tout. Ce n'est pas important, ce qui l’est
c'est de créer.
Et quand mes premiers lecteurs m'ont
dit que mes histoires valaient vraiment la peine d'être lu, il m'est venu le
désir de publier. « Pourquoi pas moi, me suis-je dit. »
Avec l'édition plusieurs difficultés sont
apparues : La mise en page, la page titre, la correction (tout ce qu’on
doit retenir, police, espace insécable avant le point d’interrogation, pas
d’espace à la fin d’un paragraphe…) et quand est-ce que l’histoire est terminée ?
C'est à ce moment-là que j'ai
recherché une maison d'édition et j'ai envoyé Mon père, mon meilleur ennemi à douze
éditeurs, huit Québécois, trois Français et un international. J'ai reçu douze
refus et pourtant je gardais en mémoire des réflexions de mes premières
lectrices : « Tes livres sont meilleurs que tous ceux que j'ai lus. »
J'ai donc continué mes recherches vers l'autoédition.
Pourquoi Amazon ? Parce que,
selon tout ce que j'ai lu sur le sujet, ce sont les plus "à jour"
dans le secteur présentement. Ils ont une plate-forme assez stable pour la mise
en page. Le service de mise en marché est entièrement gratuit. Ils sont
présents dans tous les pays. Ils impriment les livres papier à la demande, pas
de gaspillage de papier et d'argent, vous en vendez cent ils vous en impriment cent.
Vous établissez vous-même le prix de vente et le montant de vos redevances. Tous
les autres sites n'offraient pas tous ces services et souvent ils ne sont
présents qu'en France.
Un de leur défaut, s'il en est un c'est
une compagnie américaine (je n'en dirais pas plus) et l'autre difficulté, ils
sont assez exclusifs. Ils ont leur propre plate-forme de lecture électronique.
La lecture ne peut se faire que sur leur liseuse Kindle ou sur un IPad. Au
niveau du marketing et de la vente c'est presque exclusivement en anglais et en
ligne seulement. Mon public cible est français donc mes ventes passent souvent
par Facebook, les médias sociaux, les blogs, mon site. Et pour rester présent,
il faut constamment tout mettre à jour. De plus, pour les gens qui n’aiment pas
acheter en ligne, j'offre le service de les commander et lorsqu'ils me sont
livrés, je les distribue.
Bref, on ne peut pas être expert en
tout. Et le problème avec l'autoédition c'est qu'il faut tout faire soi-même surtout,
si on veut augmenter ses ventes. "Et j’aime mieux écrire que vendre…"
alors…
Heureusement j'ai beaucoup de gens
qui m'ont appuyé, vous tous, bien sûr, mais aussi Sylvie Robert, amie et
graphiste, ma mère, ma famille, mes amis et mon chum : mon meilleur allié.
Je rêve probablement comme tous les
auteurs que le travail de distribution, correction, mise en page, comptabilité
se fassent… Tout seul ! Que je n'aurai qu'à écrire.
J'ai envoyé un courriel à Alexandre
Taillefer au sujet d'un Amazon québécois mais ça, c'est une autre histoire.
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