mardi 30 août 2011

Les maux et le passé...


L'Image provient du site Ouvertures.net
et s'intitule:
 "Panser le passé pour penser l'avenir"
Depuis plusieurs mois je me demande si à force de vouloir guérir on ne devient pas malade? Et est-ce que plus on s’interroge sur la relation entre nos maux physiques et nos maux de l’esprit, plus on cherche dans nos émotions, dans notre passé, plus on se rend malade?

Bien sûr, chacun vit ses émotions, ses sentiments, sa vie différemment et ne sont atteints (ou peu) dans leur corps physique, qu’ils aient été abusés ou aimés. Et pourquoi devrions-nous nous rendre malade de notre passé? Les sciences du cerveau sont très vagues sur le sujet ou disons plutôt très divisées! Beaucoup prônent la psychanalyse pour retrouver son état normal (si normal il y a), d’autres optent pour la médication, d’autres, encore, préfèrent ne pas creuser le sujet…et beaucoup parlent de la visualisation, la méditation… Quoi faire lorsqu'on a mal?

Et est-ce que le fait d’avoir eu une enfance difficile interagit sur les maux de dos?!? Chez certaines personnes, il semble que oui mais pourquoi pas sur tout le monde? Et l’inverse et aussi vrai, ceux qui ont eu une enfance idyllique ne sont pas tous en bonne santé (physique ou mentale)… je m’y perds un peu! Mais ce que je retiens est que: plus on gratte un bobo plus il prend du temps à guérir,  et cela ne veut pas dire de l'ignorer mais plutôt de le soigner!

dimanche 21 août 2011

Les mangeurs et les épicuriens


J’ai de nouveau le sentiment que notre société dite "moderne" crée deux classes de gens, un peu comme au temps de la révolution de la cigarette : les fumeurs et les non-fumeurs.  Maintenant il y a les mangeurs (consommateurs de nourriture) et les épicuriens (fanatiques de la diététique). J’adhère à la cuisine dite « Bio », « Light », « du terroir » mais toute cette r"évolution" divise, de nouveau, les classes.

D’un côté les produits coûteux, les restaurants « qui se soucient de notre santé » et les plaisirs partagés, en famille ou entre amis, à préparer un bon repas et de l’autre côté les produits à bas prix, la restauration rapide mais surtout la disparition du temps chaque jour consacré à la cuisine, les horaires surchargés, le temps passé dans les transports, la monoparentalité dévoreuse de temps donc les plats préparés, en conserve, le fast food… La cuisine est devenue une corvée à se débarrasser le plus « rapidement » possible au lieu d’être un lieu de rencontre, de plaisir et d’échanges.

Le pouvoir d’achat, la fin de la transmission d’un savoir-faire culinaire, le travail de deux membres du couple, la vie qui va trop vite, etc…  sont tous des éléments qui appauvries nos assiettes (et augmentent notre tour de taille).  À moins d’une très grande volonté de vouloir bien s’alimenter pour être en bonne santé (comme de cesser de fumer d’ailleurs), nous allons droit vers l'obésité, les maladies coronariennes, les cancers (recherche du Dr Richard Béliveau).  Et dire que, selon une étude présentée à Radio-Canada, nous jetons à la poubelle 40% de ce que nous achetons à l’épicerie.  40% = sur $100.00 d’achat nous jetons $40.00 dans la poubelle… et des gens meurent encore de faim partout sur la planète, s'ils ne meurent pas de surconsommation alimentaire ?!?!

dimanche 14 août 2011

Pourquoi vieillir ne pourrait pas être un art?

Même les vieux arbres donnent encore des fruits
Avez-vous remarqué que les médias, en général, traitent très peu de la vieillesse! À quand des romans avec comme personnages principaux des octogénaires? Des films? Des articles dans les magazines, les journaux? Des recherches? Bien sûr, il y a des revues spécialisées pour les vieux!?! Les avez-vous feuilletées? On dirait que toutes les publicités et articles sont faits pour de vieux riches!?! Croisières de rêve, résidences à $4000.00 le mois (tous les services inclus), vêtements hors de prix. Tant mieux s'il y a des vieux riches, mais que fait-on des gens ordinaires. Même les livres sur le sujet portent essentiellement sur la retraite, comment placer son argent? Comment gérer ses placements?
 
Pourtant on dit que leurs pouvoirs d'achat ne fait qu'augmenter puisqu'il y a de plus en plus de vieux et heureusement ils ne sont pas tous en résidence! Mais que font-ils pour meubler leur journée? Quels sont leurs rêves, leurs passe-temps? Comment réussissent-ils à se garder en forme, en santé, à bien manger, à voyager, à continuer d'évoluer, à s’intéresser?
Pourquoi avons-nous tant de difficulté à nous imaginer vieillir? Et pourtant des nouvelles statistiques prévoient que vivre jusqu'à 100 ans va bientôt devenir normal. Alors pourquoi évite-t-on d'en parler, de l'écrire? Et le bonheur dans tout ça? Le bonheur de vieillir, de vivre, de continuer à apprendre!

lundi 8 août 2011

Le roman à l'eau de rose

Avez- vous remarqué que les romans à l’eau de rose sont tous, à peu près, identiques.  Au début il y a des pauvres gens (souvent des femmes) qui rencontrent une personne riche (toujours des hommes), il a une intrigue (un secret) et se terminent par un mariage et de nombreux enfants.  Je sais j’exagère.  Est-ce le reflet de la vie ou est-ce cette vie là que l’on recherche.  Le roman dont je parle ici est une évasion comme le serait un feuilleton à la télé. 
Les vacances sont, souvent, le meilleur moment pour plonger dans un roman de ce type. Quoi de plus agréable (sécurisant) que d’avoir quelques romans feuilletons en réserve. En général, je les dévore.  Je suis en transe temps que je n’ai pas terminé et pire même si je les devine dès la 3ième page, je m’accroche jusqu’à la dernière.  La mode, c’est temps ci, se sont les suites, tome 1, tome 2, tome …. Lâ, lâ! les auteurs commencent à n’énerver. Pourquoi? Parce que si j’ai lu le premier, je vais acheter tous les tomes suivants.
Si la définition du dictionnaire d’un roman est « une œuvre littéraire », je me pose une question:  doit-on donner à ce type de livre le titre de roman?

vendredi 5 août 2011

Le bonheur et le mariage ... la suite

J’ai poursuivi et fini ma lecture du livre de Elizabeth Gilbert et j’ai retenu beaucoup de passage très intéressant sur le mariage et surtout sur le bonheur de vivre à deux (ou le malheur).  Remarquez que le déséquilibre du bénéfice conjugal (le malheur) persiste, il est montré et démontré que le mariage (ou la vie à deux) est désavantageux pour elles et ce de façon disproportionnée.

Le paragraphe le plus d’actualité que j’ai retenu est le suivant : « Dons, si, dans l’histoire occidentale, il y a un moment favorable pour qu’une femme embrasse la condition d’épouse, c’est probablement aujourd’hui.  Si vous devez donner des conseils à votre fille sur son avenir, et si vous voulez qu’un jour elle soit une adulte heureuse, alors sans doute aurez-vous envie de l’encourager à terminer ses études, retarder son mariage au maximum, gagner sa vie par elle-même, limiter le nombre d’enfants qu’elle aura et trouver un homme qui nettoiera  la baignoire sans rechigner.  Ces conditions réunies, votre fille aura peut-être une chance de jouir d’une vie presque aussi saine, prospère et heureuse que celle de son futur époux. »

J’ai déjà entendu ce message là quelque part… enfin si vous songez vous mariez ou même vivre en couple, je pense que ce livre est un excellent préliminaire.