
J’ai de nouveau le sentiment que notre société dite "moderne" crée deux classes de gens, un peu comme au temps de la révolution de la cigarette : les fumeurs et les non-fumeurs. Maintenant il y a les mangeurs (consommateurs de nourriture) et les épicuriens (fanatiques de la diététique). J’adhère à la cuisine dite « Bio », « Light », « du terroir » mais toute cette r"évolution" divise, de nouveau, les classes.
D’un côté les produits coûteux, les restaurants « qui se soucient de notre santé » et les plaisirs partagés, en famille ou entre amis, à préparer un bon repas et de l’autre côté les produits à bas prix, la restauration rapide mais surtout la disparition du temps chaque jour consacré à la cuisine, les horaires surchargés, le temps passé dans les transports, la monoparentalité dévoreuse de temps donc les plats préparés, en conserve, le fast food… La cuisine est devenue une corvée à se débarrasser le plus « rapidement » possible au lieu d’être un lieu de rencontre, de plaisir et d’échanges.
Le pouvoir d’achat, la fin de la transmission d’un savoir-faire culinaire, le travail de deux membres du couple, la vie qui va trop vite, etc… sont tous des éléments qui appauvries nos assiettes (et augmentent notre tour de taille). À moins d’une très grande volonté de vouloir bien s’alimenter pour être en bonne santé (comme de cesser de fumer d’ailleurs), nous allons droit vers l'obésité, les maladies coronariennes, les cancers (recherche du Dr Richard Béliveau). Et dire que, selon une étude présentée à Radio-Canada, nous jetons à la poubelle 40% de ce que nous achetons à l’épicerie. 40% = sur $100.00 d’achat nous jetons $40.00 dans la poubelle… et des gens meurent encore de faim partout sur la planète, s'ils ne meurent pas de surconsommation alimentaire ?!?!
Anonyme dit,
RépondreSupprimerComment se fait-il qu'un homme comme le dr Béliveau ne tienne pas compte de l'alimentation bio. LEs pesticides, herbicides, stéroides pour les viandes de veau etc...
Tous ces milliers de poissons morts encore la sem dernière à cause des champs de patate trop pesticidés. Si ça tue les poissons, ça devrait nous affecter quelque peu.
T'as raison Josée le Dr Béliveau parle très peu des aliments Bio dans ses livres, par contre, il en parle à travers le livre de David SS, "Anticancer", ou il prescrit à un ami, un régime complètement Bio...
RépondreSupprimerPeut-être au petit écran, les commanditaires n'aimeraient pas l'entendre parler Bio? Déjà que l'épicerie coûte cher et les gens ont déjà de la difficulté à manger du Brocoli encore moins du Brocoli Bio, un peu fade comme couleur.
J'en ai parlé à ma physiothérapeute et elle même achète du brocoli couleur fluo plutôt que du Bio pour sa famille.
Encore une division des classes?