dimanche 29 avril 2012

Le temps


Image provenant du site:
Figaro.fr
Je suis de plus en plus égoïste à l'égard du temps. J'aime le planifier pour mieux l'apprécier. Par contre, j'aime, de plus en plus, les surprises des visites inattendues, d'un ami qui débarque pour nous saluer. J'apprécie reporter ou mettre de côté ce que j'avais planifié et prendre un moment (ou deux) pour partager.

C'est le temps (ou l'âge) qui me permet de lâcher prise sur ma (mes multiples) planification. Je considère comme des surprises du temps: le moment d'arrêter ou de remettre à plus tard.

Le temps c'est la vie. Je m'émerveille encore devant la phrase de Dominique Loreau: « Qu’est-ce que la vie, sinon les heures, les jours, les années que nous avons? ». Alors j'essaie de profiter des heures, des jours et des années comme un cadeau et non comme une tâche à réaliser...

Saviez-vous que le temps passe plus ou moins vite selon notre horloge biologique!?! Pour en savoir plus lisez: http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/12/19/01008-20111219ARTFIG00415-le-temps-passe-plus-ou-moins-vite-selon-l-age.php 

dimanche 22 avril 2012

Le Costa Rica

Le Costa Rica est un pays qui a obtenu son indépendance sans effusion de sang en 1821. Le Costa Rica installe un régime démocratique dès son indépendance.  Ce pays a aboli la peine de mort en 1882. En 1869, l'enseignement devient obligatoire et gratuit. Le ministre de l'Éducation de l'époque lutte alors pour la démocratisation du système. Selon ses idéaux, chacun doit pouvoir lire, écrire et compter. Et c'est encore ainsi, même pour les études post-secondaires. En 1949, l'armée est supprimée, ainsi le pays devient l'un des rares États à ne pas avoir d'armée. Depuis 2010, le pays est gouverné par une femme. L'économie du pays est dépendante du tourisme et de l'agriculture.

Le Costa Rica est un pays neutre, le seul en amérique!  Qui a dit que le Costa Rica manquait de maturité? Qui a dit que le Costa Rica n'était pas un pays civilisé? C'est quoi être pays civilisé? C'est avoir un premier ministre qui se moque des jeunes manifestants étudiants? Qui se moque donc de son peuple?

lundi 16 avril 2012


Pourquoi est-ce que je me bats?

Déjà en 2005, j’ornais mon carré rouge pour montrer mon désaccord de transformer 103 millions de dollars de bourses en prêts.  Mais, à 18 ans, je ne pouvais imaginer tout le poids que représentait ce merveilleux petit bout de tissu.  Récemment, j’ai du me questionner afin de bâtir mon propre opinion sur la hausse des frais de scolarité.  J’ai commencé par me demander ce que cette hausse allait engendrer.  Quel impact sur le futur?  Quel genre de société ça allait donner?  Pour répondre à ma question, j’ai écouté les arguments des carrées verts.  Que le Québec était la province où l’école était la moins cher en Amérique du Nord…  Pourquoi on se compare aux États-Unis?  Pourquoi est-ce qu’on se compare aux pires?  Pourquoi ils sont si pires?  Le peuple américain est un peuple ignorant.  Il est d’autant plus facile, pour les gouvernements, de contrôler des gens peu instruits.  Aux États-Unis, la classe moyenne est minime, les pauvres sont très pauvres, ils n’ont pas accès aux études, ni au système de santé.  Les riches sont très riches, et peuvent contrôler les plus pauvres.  Le pourcentage de gens instruit est faible, là-bas, plus de la majorité de la population sont créationniste et n’ont même jamais entendu parler de l’évolution à l’école… pourtant, ils paient cher pour étudier!  Alors est-ce que j’ai envie de ressembler aux États-Unis? Non merci.  Alors, qu’est-ce que cette hausse va engendrer?  Un peuple ignorant, plus facile à contrôler, un peuple pauvre?

Un autre argument utilisé par les carrées verts qui m’entoure était qu’on ne pouvait pas se battre contre le gouvernement.  NOUS SOMMES DE GOUVERNEMENT.  Le peuple EST le gouvernement.  Un gouvernement se doit de représenter son peuple et non pas le bâillonner.

La hausse des frais de scolarité ne me touchera probablement pas.  Je finis mon Bac l’an prochain, et même si elle me touchait, en travaillant, je suis capable de payer mes études.  Si je suis dans l’impossibilité, mes parents vont payer mes études, j’ai un iPhone, un cheval, un appartement magnifique sur le Plateau Mont-Royal, donc je suis capable de payer mes études et ce, même avec la hausse.  Non, je ne suis pas égoïste, je me bats pour l’accès aux études de tous les enfants québécois.

Aujourd’hui, en date du 13 avril 2012, tous les étudiants, autant carrées rouges que verts réclament l’ouverture d’un dialogue.  Mais face à l’indifférence  des ministres, les étudiants s’emballent par la colère et l’incompréhension.  Les actions effectués par certains (qui ne sont peut-être même pas des étudiants!) en fâchent quelques uns.  Vous vous attendiez à QUOI? Premièrement, la ministre affirme que la décision d’augmenter les frais de scolarité de 1625$ est prise et qu’aucun retour n’est possible.  J’imagine qu’elle s’attendait qu’on rentre tous gentiment dans nos cours pour continuer d’étudier?  Par la suite, les manifestations se multiplient et le mouvement ne s’essouffle pas.  Ce mouvement dure depuis 9 semaines, et nous avons l’appui de nos familles, de nos parents et de la population en général.  La ministre est déroutée.

L’annonce de l’injonction accordée à l’Université de Montréal hier a créé une manifestation de dernière minute avec des dommages monétaires… vous vous attendiez à QUOI?  Il est aberrant de voir que les universités se rangent derrière le gouvernement au lieu de défendre et supporter ses membres.  Même les professeurs, qui n’ont aucunement été avisé des démarches judiciaires, sont indignés de cette directive qui est de continuer à donner les cours malgré les mandats de grève.  Ces gens, ont qui déjà été sur nos bancs d’école et maintenant qui sont devant nous, trouvent la démarche assez dure de la part de l’Université de Montréal et déplore cette façon de gérer par la force et que l’imposition d’un contexte législatif va à l’encontre des valeurs de l’université.  Comment ça va finir?  Est-ce qu’on va collectionner les injonctions, les amendes, les arrestations où bien le gouvernement va finir par donner une réponse positive à la négociation?

Toutes les associations étudiantes qui sont en grève le sont par un vote démocratique à majorité.  Tous les membres de ces associations doivent donc respecter cette décision de boycotter les cours.  Les piquets de grève ne servent qu’à « rappeler » à ceux qui voudraient aller à leur cours quand même.

Il est temps de nous poser les bonnes questions.  Faut-il financer l’enseignement de l’anglais aux francophones du Québec, construire un aréna pour accueillir un éventuel club de hockey, pire encore, asphalter les routes vers les mines du Plan Nord qui serviront aux compagnies minières pour s’enrichir ou bien investir dans les institutions scolaire afin d’offrir la gratuité scolaire?  Posez-vous ces questions.  Les politiciens ne considèrent pas les étudiants comme des citoyens à part entière et complètement désintéressé des problèmes de la société.  Ah oui! À 200 000 étudiants dans la rue pour manifester, c’est sûr qu’on ne s’intéresse à rien.

Si on s’arrête maintenant, qu’est-ce qu’on va retenir?  De se laisser écraser par un gouvernement imbu de lui-même?  De ne pas revendiquer nos droits de négocier?

Alors voilà pourquoi je me bats, et comme ma grand-mère, mes parents, ma sœur et tous les membres de ma famille qui l’ont déjà fait, je suis dans la rue et je manifeste.



Audrey Bédard-Goulet
Étudiante au Bac en Sciences Biologiques de l’Université de Montréal

dimanche 8 avril 2012

L'amour après 50 ans


Est-ce que c'est parce qu'elle s'appelle Denise Bombardier qu'il n'y a qu'elle qui puisse vivre une si belle histoire d'amour? ("L'anglais", Denise Bombardier, chez Robert Laffond). Ma réponse: Non!
À mon avis, l'amour après 50 ans, arrive à plusieurs humains (de + de 50 ans) sur la terre. Il ne faut que le vouloir. Il ne faut que laisser "Notre porte ouverte" comme dit ma mère. Et ce n'est pas tous les "vieux" de 50 ans ou + qui veulent le vivre ou le revivre de nouveau.
Ça fait mal aimer! On a peur d'être "encore" déçu de l'amour. C'est très exigeant d'être amoureux. Et si on ne l'a jamais connu le "vrai" "grand" amour on ne peut pas y croire donc pas le vouloir, donc pas le pouvoir.
Contrairement à Denise Bombardier qui, s'en l'exhiber, est une être de passion, d'amour et qu'elle se donne la possibilité (même après 50 ans) de tomber en amour. Beaucoup de nous refusent d'être blessé de nouveau et abandonne très vite l'idée. Ils laissent leur porte fermée.

dimanche 1 avril 2012

Le avant...

Le après ça va puisqu'il n'est pas encore là! Mais le avant c'est l'histoire, non? Comment se souvenir, comment transmettre? Je me souviens... nous l'avons beaucoup lu et entendu, mais veut-on vraiment se souvenir... Qu'est-ce que sont les souvenirs sinon l'histoire écrite à notre façon, interprétée selon la perception de celui qui la reçoit! C'est embêtant tout ça...Le cerveau, a lui seul, nous joue bien des tours. Qu'a-t-il retenu, que veut-il se souvenir? Certain, cerveau, produit sa propre histoire. Et il y croit. Ne saurons-nous jamais ce qu'il y a eu avant!

Et faut-il vraiment savoir? Mais bien sûr pour ne pas répéter nos bêtises... Hummm, je ne crois que nous ayons vraiment apprit. J'ai compris qu'il y avait plusieurs histoires différentes selon la personne qui l'écrit. L'écrivain n'est, après tout, qu'une personne dotée de souvenir, de perception et d'interprétation qui peut tellement différer de la réalité. J'ai aussi compris que chacun de nous, de vous, avait SA réalité, SA vérité et SON interprétation de l'histoire.

Nancy Huston, dans son livre "L'espèce fabulatrice", écrit: "C'est ainsi que nous, humains, voyons le monde: en l'interprétant".