
Je regardais pour une deuxième fois le reportage de Fernand Guillemette, "Des tracteurs de bois" à la semaine verte de Radio-Canada. (L'été on nous passe des reprises). Et ce que j'ai retenu de cette homme, à part sa passion, c'est ce qu'il a dit vers la fin de l'émission " Il faut avoir un but dans la vie". Il a réalisé son but et il continue de produire des articles de ferme en bois pour faire connaître aux générations présentes et futures les outils qu'on utilisaient pour travailler la terre.
Comme j'ai déjà relaté dans ce blog les écrits de Joël de Rosnay "Apprendre et créer, empêche de vieillir". Personnellement, j'ai des projets pour les 70 prochaines années! Et je ne sais pas ce qui s'est passé mais ma qualité de vie s'est améliorée. Malgré la maladie, la douleur, y'a quelques choses de changé, ce n'est plus pareil.
Est-ce que trop vouloir guérir, ça empêche de guérir? Comme trop vouloir tomber enceinte empêche de le devenir? Je ne sais pas. J'arrête de penser et je fonce (avec pillules et vin blanc).
J'ai retenue une très belle phrase de Jocelyn Demers, dans son livre " Guérir de l'inguérissable" aux éditions Un monde différent, "Le prévilège de guérir, c'est le prévilège de vivre". Moi, je dis, "Le prévilège de vivre, c'est le prévilège d'avoir des projets et ça me guérit"
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