samedi 27 novembre 2010

La vie est belle

(Titre inspiré d'une copine)
Nous allons tous mourir un jour.  Ceci étant dit, le fait d’y penser ne nous fera pas vivre plus vieux! Au contraire, il est prouvé que plus on s’apitoie sur son sort plus on est malheureux, plus on est malheureux et plus on meurt moins vieux… et plus on vieillit mal pour nous et pour tous les gens qui nous entourent.  Nos enfants, nos conjoints, nos amis ne méritent pas que nous soyons bougons!
Qu’est-ce que vous voulez qu’on conserve (matériels) de vous?  Tout le reste, qui ira à la poubelle et qui n’est pas pratique, devrait disparaître avant vous! Faites du ménage et donnez à ceux qui en ont besoin.  Ne gardez que ce que vous utilisez, puisque le matériel doit être utilisez!
Qu’est-ce que vous allez laisser derrière vous?  Quel souvenir vous voulez que l’on conserve de vous?  Un être bougon, toujours aigri contre la société, les jeunes et les gouvernements?  Un être solitaire, qui n’aime personne même lui?  Vous souvenez-vous de vos grands-parents, de vos parents?  Qu’on-t-il laissé derrière eux?

2 commentaires:

  1. Ah non! La deuxième balloune de ma vie vient de péter. La première c'est quand j'ai appris que le père Noël n'existait pas (et encore là, je n'ai jamais eu la preuve qu'il n'existait pas). La deuxième, c'est de savoir que je vais mourir un jour, mais ça non plus je n'en ai pas la preuve.

    Tiens, voici une belle occasion de faire un lien avec ton article précédent "Devenez votre professeur". Je me rappelle que le Dr Béliveau nous a parlé, lors d'un de ses ateliers sur la réduction du stress, que nous respirions encore aujourd'hui certaines des particules d'air que le Christ lui-même avait respirées. J'ajouterai, à l'instar d'Antoine Lavoisier que: "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".

    Alors, j'ai le sentiment ou la ferme conviction (grand Dieu, quel écart entre un sentiment et une conviction, quand-même) que nous ne mourons pas, à tout le moins pas vraiment. Moi, je vis encore avec mes deux grand-mères, Noëlla et Véronique, avec ma grand-tante Berthe aussi, la soeur de Noëlla. Je vis un peu moins avec mes grand-pères que j'ai moins connus (ou moins aimés, peut-être), mais je vis aussi avec François d'Assise et Judas, même si je ne les ai pas connus personnellement, qu'ils sont aujourd'hui bien loin et plutôt fragmentés dans leur forme matérielle. François, il chante souvent sur les branches du grand érable devant chez moi et Judas, je le vois souvent sur les lèvres des hommes qui embrassent des hommes. Je pourrais t'en raconter des tonnes comme ça, mais pour te prouver que ces personnes conservent encore aujourd'hui une forme matérielle, il faudrait que je t'emmène voir Berthe et Noëlla qui sont devenues des poules magasineuses. Ça, je l'ai réalisé quand Denis m'a expliqué que pour lui, les poules ont toujours l'air de madames un peu fortes de taille qui marchent lentement, avec une sacoche accrochée à l'aile, et qui regardent à gauche et à droite en donnant des petits coups de tête, comme Berthe et Noëlla quand elles faisaient du lèche-vitrine.

    Où vais-je avec ce commentaire? Je ne sais pas, mais j'essaie de me convaincre que je n'ai pas besoin de me défaire tout de suite de tout le matériel dont je n'ai pas absolument besoin, car de toute façon, je survirai à tout cela.

    Pour le côté bougon, je suis d'accord avec toi. Ce n'est pas nécessaire, mais je n'ai pas encore atteint la sagesse nécessaire pour m'en défaire complètement. J'ai encore des petits moments bougons, comme des petits péchés mignons.

    Bref, je me prépare lentement à aller chanter sur une branche avec François, à déposer mon souffle sur les lèvres de tous les hommes que je trouve beaux pour communier avec eux et Judas, le seul qui ait osé embrasser le Christ et qui a fini par se pendre pour l'avoir fait: coupable d'avoir aimé!

    Prépare ta sacoche, on s'en va magasiner avec Berthe et Noëlla pour s'acheter de la poussière d'étoile chez le père Noël.

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  2. En effet quel écart entre le sentiment ou la ferme conviction... moi je suis convaincue que tu l'être le plus extraordinaire que je connaisse... et oui j'irai n'importe quand magasiner de la poussière d'étoile chez le père Noël avec toi, Berthe, Noëlla et pourquoi pas Judas, j'ai hâte de les rencontrer et j'ai envie de te chanter:
    Un jour on rit
    Un jour on pleure
    C'est ça la vie
    Un jour on vit
    Un jour on meurt
    Pensez-y
    .... Laissons passer les clowns

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