dimanche 25 décembre 2011

Le matin de Noël

Image provenant du site: "photosmax.com"

Comme c'est beau le matin de Noël! Y'a comme un esprit de sérénité qui m'enveloppe. Aucun stress, que de la lumière. Faudrait que ce soit le matin de Noël tous les dimanches.

Je voudrais croire que tous les peuples vivent la même ambiance ce matin. Faudrait abolir "le printemps arabe", les guerres, les injustices, les prisonniers politiques. Plus de misère, plus de pauvreté que de l'amour et de la tendresse... je rêve... et si c'était ça la plénitude: être capable de rêver encore et toujours.

Comme cadeau de Noël, je vous offre le pouvoir de rêver, le pouvoir de vous éveiller encore. Et je m'offre cette loi: "tous les dimanches seront des matins de Noël".


samedi 17 décembre 2011

La mort c'est la vie

Image provenant de centerblog.net
Je savais qu'écrire sur la mort serait difficile, mais je considère la mort comme faisant partie de l'art de vieillir ainsi que de l'art de vivre!
Pierre Morency affirme: "Pourquoi se torturer l'esprit à angoisser et à avoir peur de ce qui va arriver puisque c'est inévitable et irréversible".

Comme lui, j'essaie (et je réussie quelque fois) à lâcher prise sur la mort pour mieux vivre ma vie. Ne plus avoir peur de mourir, ne plus angoisser de vivre puisque: ÇA DONNE RIEN. Enfin je crois que l'angoisse et la peur donnent que du négatif.  À mon avis, pour ne plus avoir peur de la mort il faut en parler, il faut le démystifier. De de toute façon nous allons tous mourir, c'est inévitable.

Vivons comme si nous allions mourir. Et même j'ajouterais: peu importe qu'il y est quelque chose après, le ciel, la réincarnation, ou rien. On est sur la terre présentement et pour un si court lap de temps, profitons-en. Faites de votre expérience sur la terre votre paradis et temps mieux s'il y a un paradis en haut, ça vous fera deux paradis: un sur terre et un au ciel.

dimanche 4 décembre 2011

Faire des choix et être bien avec!

Affiche de la pièce de théâtre:
 "On va tous mourir".
J'ajouterais:
 "Peut-on choisir comment?"
Selon les sages d'une copine, "bien vieillir" serait: faire des choix et être bien avec. Pourquoi attendre la vieillesse pour être bien avec nos choix? Probablement parce que plus jeune nous avons trop de responsabilité et nos choix pourraient se répercuter sur trop de monde autour de nous!?!  Je ne sais pas. 

Faire des choix et être bien avec: c'est aussi faire le choix de vivre et donc de se garder en santé, actif et curieux; mais c'est aussi faire des choix sur sa mort et pas juste sur le après sa mort mais le avant et le pendant!

Choisir de mourir de la façon que nous le désirons est l'ULTIME choix que nous devrions avoir.  Cette question est aussi primordiale que de choisir comment nous allons vivre. Nous choisissons notre style de vie, nos valeurs, de se tenir en forme, de voyager plutôt que d'amasser des biens ou l'inverse, de fumer ou de ne pas. Alors pourquoi nous ne pouvons pas choisir notre mort. Pourquoi sommes-nous obligés de nous suicider (si nous en avons encore les moyens physiques et morales) plutôt que de commander une assistance en cas de besoin? Quand l'heure est venue, quand on se sent prêts?

Je ne parle pas de la Commission sur la question de mourir dans la dignité puisqu'à mon avis, ce n'est pas une question politique qui doit passer devant les tribunaux, c'est une question de respect de la personne, de sa personne, tout comme le droit à l'avortement, le droit de se lever le matin ou de rester coucher!

dimanche 20 novembre 2011

le cocooning

Magnifique affiche du
Salon du livre de Montréal, 2011
Mon titre aurait pu être: l'achat en ligne ou magasiner sans se déplacer. Je suis tombée dans cette tendance y'a plus de 20 ans en commençant par les transactions bancaires. Pour moi l'art de vieillir passe, de plus en plus, par l'utilisation d'Internet pour les achats de cadeaux à expédier au bout du monde, pour des livres introuvables chez nos libraires, pour le meuble, chez Ikea, qui est « backorder » au magasin mais toujours disponible sur le web et livré à domicile! J'adore magasiner en ligne, plus de trafic, plus de foule dans les magasins, surtout durant la période des fêtes, même le foie gras peut être commandé en ligne! T'as l'article introuvable en 3 jours de livraison.

D'ailleurs, j'ai décidé, cette année, je n'irai pas au salon du livre! Je sais que je manque la jouissance de l'ambiance. Juste d'y être m'en ivre. Mais trouver sur internet le titre, l'auteur, les nouveautés, les formats poche, au bout des doigts, et de plus en plus en format électronique, maintenant, me suffit. L'achat de livres, en ligne, me procure la même sensation, ou presque, que d'aller au salon du livre, avec le 140 km en moins, le stationnement au centre-ville, l'entrée à $8.00, la foule, la chaleur, les paquets à transporter. Mon seul regret c'est de ne pas voir mes amis auteurs, André et Denis. Je leur fait la bise par ce blog et prendrai un verre de vin, non virtuel, en leur compagnie, sans la cohue...
Est-ce que c'est ça bien vieillir: faire des choix et être bien avec?

samedi 12 novembre 2011

L'argent

J'aimerais dire "j'haïs l'argent!" J'aimerais être indépendante vis à vis l'argent. Mais je dois m'avouer que j'aime l'argent. On dirait que je suis rendue là ou je suis incapable de m'en passer, incapable de penser vais-je avoir assez de sous pour l'épicerie...
Avoir de l'argent permet d'être plus économe, je sais c'est paradoxale, n'est-ce pas! Quand tu en manques tu ne peux pas réfléchir aux achats que tu feras. T'as les sous, tu achètes. Même que tu te dépêches à acheter pour ne pas en manquer, tu reçois ton salaire, tu cours à l'épicerie, à la pharmacie, acheter les bottes d'hiver pour les jeunes...parce que t'as été longtemps à te priver ou priver ta famille (bien sûr sans que cela paraisse). Mais quand tu en as un peu plus...tu deviens moins pressé, tu magazines plus, tu as le temps de regarder les prix et surtout te demander: est-ce que j'ai vraiment besoin de l'article convoité?
Alors j'aimerais dire "j'haïs l'argent" mais non "j'aime l'argent". J'aime ne plus me priver, ne plus compter, ne plus attendre un bien essentiel. Et d'un autre côté, j'aime l'argent parce qu'elle me permet d'être autonome, généreuse, économe, consciente de la pauvreté et du gaspillage des produits de consommation et ainsi du pouvoir de consommer intelligemment. C'est très paradoxal ma réflexion et dans le même paradoxe je n'aime pas parler d'argent!...

dimanche 6 novembre 2011

L'indifférence

Image provenant du site:
mindlaunch.net
C'est pire que la haine! Avec la haine s'en suit des émotions, des malaises, des colères. Avec l'indifférence, il n'y a plus rien, plus de sentiments, plus de haine, plus d'amour, plus rien. C'est bête et plate! Et c'est sûrement une très belle façon de me protéger contre le comportement de gens qui nous affligent.


Attention! Je ne parle pas d'indifférence comme en parle Stéphane Laporte dans son excellent article sur CyberPresse, "De faim et d'indifférence":http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/famine-dans-la-corne-de-lafrique/201107/30/01-4422267-de-faim-et-dindifference.php.


Je parle d'indifférence au niveau de MES relations interpersonnelles. Sans psychanalyser, ce comportement est toujours à l'origine d'une très grande déception. Je ne souhaite à personne de mon entourage de créer ce comportement d'indifférence de ma part. Bien sûr, je suis diplomate, j'ai été bien élevé: "Nice to meet you", mais c'est tout. Dommage pour moi et pour les autres.
 

Ça prend du temps, c'est pas évident, c'est difficile, mais c'est la seule façon que j'ai trouvé pour me protéger et après ... c'est comme une libération.

mardi 25 octobre 2011

J'ai décidé d'être moi-même

Citrouille ou potiron ou cucurbitacées... tous différents!
http://meselfeebulations.unblog.fr/2008/11/04
/le-cucurbitacee-dans-tous-ses-etats/
La différence; « Dieu que ça dérange! ». Être soi-même c'est forcément être différent et la différence est souvent jugée par la société et même par les gens proches de nous. J'ai décidé de vivre avec ma différence, d'être moi-même et non pas un produit que la société aimerait que je sois.
La différence est dérangeante: les cheveux bleus, les trous partout mais aussi les personnes trop grandes, trop petites, trop noires, et je ne parle que du physique alors imaginez lorsqu'on parle de l'intérieur ... tout de suite on porte des jugements... "Dieu qu'elle ou qu'il est bizarre avec tel comportement". Et j'entends constamment: " moi si j'étais à sa place...." je crois que c'est la phrase qui m'horripile le plus.... (Bon ça y est, je porte des jugements sur les paroles des gens....!)
Tout le monde est différent et c'est ce qui fait la beauté du monde. Au diable les jugements. Ou plutôt je m'en libère! Les cristaux de neige ne sont-ils pas tous différents! Et j'ajoute: JE NE PORTERAI PAS DE JUGEMENT SUR DES GENS EN RAISON DE LEUR DIFFERENCE, j'ai le droit de ne pas les comprendre mais pas de les juger.

dimanche 16 octobre 2011

la satisfaction du travail


Le travail de la dentelle dans les Vosges
(Ferme-musée de la Soyotte, près de Saint-Dié-des-Vosges)
Provenant du site fr.wikipedia.org
Je me sens fébrile à l'idée de terminer un travail de dentelle. Je réalise toute la vérité dans la phrase "le travail c'est la santé". Pour plusieurs ce sera le travail pour d'autres ce sera la réalisation d'un objectif si minime soit-il aux yeux de certains. En fait, ce serait de se garder actif et conscient. Donc, c'est la réalisation qui est la santé. Je pense que tant qu'on réalise quelque chose on est vivant. Ça fait même oublier nos bobos, nos idées noires, lorsqu'on est concentré sur un travail ou un objectif. À mon avis, l'homme, la femme, sont faits pour réaliser, pour travailler. Je ne comprends pas les gens qui attendent leur retraite pour avoir du temps pour rien faire. Moi, ça me fait mourir "rien faire". Même mon beau-père, dans un CHSLD, en participant à différents événements, sortie de groupe, bingo, jeux…, est plus vivant que lorsqu'il était seul dans sa chambre dans une résidence privé. Il a maintenant un horaire, des objectifs, le goût de faire quelque chose d'autre qu'attendre... Finalement l'art de vieillir serait-il de travailler?

jeudi 22 septembre 2011

Vieillir c'est vivre!

Image provenant du site: toutdroit.blogspot.com
Vieillir n'est pas mourir un peu?... Et vivre n'est pas mourir un peu? Donc vieillir c'est vivre!!! Ben oui des matins vieillir c'est vivre au ralenti, d'autres journées c'est vivre avec des limitations physiques mais je pense que les seules "limitations" sont celles qui se situent dans la tête. Celles qui nous font s’assoir et attendre « je ne sais quoi »!
La seule façon pour moi de bien vieillir c’est d’être organiser, savoir combien je dépense, c’est quoi mes projets, avoir un recueil d’écriture, avoir mon petit coin à moi (dans ma tête et dans l’appart), avoir des activités cédulées.  Pour moi c’est  vieillir en beauté.  Et quand je dis toutes ces choses, ce n’est pas nécessairement des projets comme escalader l’Everest que je planifie, mais plutôt des petits défis comme d’ajouter un 5 minutes de plus à ma marche matinale et si ça ne fonctionne pas et bien la terre continue de tourner et nous continuons tous de vieillir. 
Oui, je pense que c’est ça bien vieillir c’est vivre au quotidien comme dans tous les instants de la vie finalement.  Pourquoi ce serait plus difficile à 70 ans qu’à 30 ans? Peut-être que ça demande plus de patience...

dimanche 18 septembre 2011

20 milliards

C'est la somme que dépensent CHAQUE ANNÉE les États-Unis pour CLIMATISER les tentes des militaires en Afghanistan et en Irak.  Ces deux guerres sont en partie la cause de la crise budgétaire dans laquelle le pays est plongé... Les Forces canadiennes en Afghanistan, ne climatisent pas les tentes des soldats.

Lu dans L'actualité du 15 septembre 2011 et se passe de commentaires.

L'article au complet sur PaperBlog: http://www.paperblog.fr/4608074/le-plus-gros-consommateur-d-energie-des-usa-les-soldats-americains-20-milliards-de-dollars/

dimanche 11 septembre 2011

Le 11 septembre

Hier j’ai écrit mon blog qui portait le titre de « La politicaillerie ». À force de le relire j’ai décidé de ne pas le publier. C’était beaucoup trop profond (trop songé ou trop noir) comme réflexion… J’ai donc décidé de prendre une minute, une heure, une journée, une semaine de recueillement à la mémoire des victimes de toutes les injustices sur cette planète.  

mardi 30 août 2011

Les maux et le passé...


L'Image provient du site Ouvertures.net
et s'intitule:
 "Panser le passé pour penser l'avenir"
Depuis plusieurs mois je me demande si à force de vouloir guérir on ne devient pas malade? Et est-ce que plus on s’interroge sur la relation entre nos maux physiques et nos maux de l’esprit, plus on cherche dans nos émotions, dans notre passé, plus on se rend malade?

Bien sûr, chacun vit ses émotions, ses sentiments, sa vie différemment et ne sont atteints (ou peu) dans leur corps physique, qu’ils aient été abusés ou aimés. Et pourquoi devrions-nous nous rendre malade de notre passé? Les sciences du cerveau sont très vagues sur le sujet ou disons plutôt très divisées! Beaucoup prônent la psychanalyse pour retrouver son état normal (si normal il y a), d’autres optent pour la médication, d’autres, encore, préfèrent ne pas creuser le sujet…et beaucoup parlent de la visualisation, la méditation… Quoi faire lorsqu'on a mal?

Et est-ce que le fait d’avoir eu une enfance difficile interagit sur les maux de dos?!? Chez certaines personnes, il semble que oui mais pourquoi pas sur tout le monde? Et l’inverse et aussi vrai, ceux qui ont eu une enfance idyllique ne sont pas tous en bonne santé (physique ou mentale)… je m’y perds un peu! Mais ce que je retiens est que: plus on gratte un bobo plus il prend du temps à guérir,  et cela ne veut pas dire de l'ignorer mais plutôt de le soigner!

dimanche 21 août 2011

Les mangeurs et les épicuriens


J’ai de nouveau le sentiment que notre société dite "moderne" crée deux classes de gens, un peu comme au temps de la révolution de la cigarette : les fumeurs et les non-fumeurs.  Maintenant il y a les mangeurs (consommateurs de nourriture) et les épicuriens (fanatiques de la diététique). J’adhère à la cuisine dite « Bio », « Light », « du terroir » mais toute cette r"évolution" divise, de nouveau, les classes.

D’un côté les produits coûteux, les restaurants « qui se soucient de notre santé » et les plaisirs partagés, en famille ou entre amis, à préparer un bon repas et de l’autre côté les produits à bas prix, la restauration rapide mais surtout la disparition du temps chaque jour consacré à la cuisine, les horaires surchargés, le temps passé dans les transports, la monoparentalité dévoreuse de temps donc les plats préparés, en conserve, le fast food… La cuisine est devenue une corvée à se débarrasser le plus « rapidement » possible au lieu d’être un lieu de rencontre, de plaisir et d’échanges.

Le pouvoir d’achat, la fin de la transmission d’un savoir-faire culinaire, le travail de deux membres du couple, la vie qui va trop vite, etc…  sont tous des éléments qui appauvries nos assiettes (et augmentent notre tour de taille).  À moins d’une très grande volonté de vouloir bien s’alimenter pour être en bonne santé (comme de cesser de fumer d’ailleurs), nous allons droit vers l'obésité, les maladies coronariennes, les cancers (recherche du Dr Richard Béliveau).  Et dire que, selon une étude présentée à Radio-Canada, nous jetons à la poubelle 40% de ce que nous achetons à l’épicerie.  40% = sur $100.00 d’achat nous jetons $40.00 dans la poubelle… et des gens meurent encore de faim partout sur la planète, s'ils ne meurent pas de surconsommation alimentaire ?!?!

dimanche 14 août 2011

Pourquoi vieillir ne pourrait pas être un art?

Même les vieux arbres donnent encore des fruits
Avez-vous remarqué que les médias, en général, traitent très peu de la vieillesse! À quand des romans avec comme personnages principaux des octogénaires? Des films? Des articles dans les magazines, les journaux? Des recherches? Bien sûr, il y a des revues spécialisées pour les vieux!?! Les avez-vous feuilletées? On dirait que toutes les publicités et articles sont faits pour de vieux riches!?! Croisières de rêve, résidences à $4000.00 le mois (tous les services inclus), vêtements hors de prix. Tant mieux s'il y a des vieux riches, mais que fait-on des gens ordinaires. Même les livres sur le sujet portent essentiellement sur la retraite, comment placer son argent? Comment gérer ses placements?
 
Pourtant on dit que leurs pouvoirs d'achat ne fait qu'augmenter puisqu'il y a de plus en plus de vieux et heureusement ils ne sont pas tous en résidence! Mais que font-ils pour meubler leur journée? Quels sont leurs rêves, leurs passe-temps? Comment réussissent-ils à se garder en forme, en santé, à bien manger, à voyager, à continuer d'évoluer, à s’intéresser?
Pourquoi avons-nous tant de difficulté à nous imaginer vieillir? Et pourtant des nouvelles statistiques prévoient que vivre jusqu'à 100 ans va bientôt devenir normal. Alors pourquoi évite-t-on d'en parler, de l'écrire? Et le bonheur dans tout ça? Le bonheur de vieillir, de vivre, de continuer à apprendre!

lundi 8 août 2011

Le roman à l'eau de rose

Avez- vous remarqué que les romans à l’eau de rose sont tous, à peu près, identiques.  Au début il y a des pauvres gens (souvent des femmes) qui rencontrent une personne riche (toujours des hommes), il a une intrigue (un secret) et se terminent par un mariage et de nombreux enfants.  Je sais j’exagère.  Est-ce le reflet de la vie ou est-ce cette vie là que l’on recherche.  Le roman dont je parle ici est une évasion comme le serait un feuilleton à la télé. 
Les vacances sont, souvent, le meilleur moment pour plonger dans un roman de ce type. Quoi de plus agréable (sécurisant) que d’avoir quelques romans feuilletons en réserve. En général, je les dévore.  Je suis en transe temps que je n’ai pas terminé et pire même si je les devine dès la 3ième page, je m’accroche jusqu’à la dernière.  La mode, c’est temps ci, se sont les suites, tome 1, tome 2, tome …. Lâ, lâ! les auteurs commencent à n’énerver. Pourquoi? Parce que si j’ai lu le premier, je vais acheter tous les tomes suivants.
Si la définition du dictionnaire d’un roman est « une œuvre littéraire », je me pose une question:  doit-on donner à ce type de livre le titre de roman?

vendredi 5 août 2011

Le bonheur et le mariage ... la suite

J’ai poursuivi et fini ma lecture du livre de Elizabeth Gilbert et j’ai retenu beaucoup de passage très intéressant sur le mariage et surtout sur le bonheur de vivre à deux (ou le malheur).  Remarquez que le déséquilibre du bénéfice conjugal (le malheur) persiste, il est montré et démontré que le mariage (ou la vie à deux) est désavantageux pour elles et ce de façon disproportionnée.

Le paragraphe le plus d’actualité que j’ai retenu est le suivant : « Dons, si, dans l’histoire occidentale, il y a un moment favorable pour qu’une femme embrasse la condition d’épouse, c’est probablement aujourd’hui.  Si vous devez donner des conseils à votre fille sur son avenir, et si vous voulez qu’un jour elle soit une adulte heureuse, alors sans doute aurez-vous envie de l’encourager à terminer ses études, retarder son mariage au maximum, gagner sa vie par elle-même, limiter le nombre d’enfants qu’elle aura et trouver un homme qui nettoiera  la baignoire sans rechigner.  Ces conditions réunies, votre fille aura peut-être une chance de jouir d’une vie presque aussi saine, prospère et heureuse que celle de son futur époux. »

J’ai déjà entendu ce message là quelque part… enfin si vous songez vous mariez ou même vivre en couple, je pense que ce livre est un excellent préliminaire.

jeudi 28 juillet 2011

Le bonheur et le mariage

Il arrive parfois qu’on achète un livre à reculons. Qu’on se demande même si on va le lire… J’ai débuté la lecture de « Mes alliances » d’Elizabeth Gilbert.  Ce livre fait suite à son best-seller de « Mange, prie et aime » dont on a fait un film. 
La suite me paraissait de trop (le deuxième est toujours moins bon).  J’ai été très surprise.  Au contraire de « Mange, prie et aime », qui est une autobiographie (très bien rendue) d’une période de sa vie mouvementée, « Mes alliances » est une recherche sociologique sur les histoires d’amour et les mariages dans notre société contemporaine.  Sans nécessairement nous réconcilier avec le sujet, elle explique ce que « Notre » société a fait de notre perception du bonheur et du mariage!

Elle écrit : « on nous a toujours enseigné que la poursuite du bonheur était un droit de naissance naturel (et même national).  La recherche du bonheur est la marque de fabrique émotionnelle de notre culture. On m’a inculqué que « J’étais un être à part » et que le mariage était une suite logique à l’acquisition du bonheur ». 
Puisqu’on nous a appris (pas chez moi) que le mariage c’est bon pour le bonheur…on se marie et on pense automatiquement d’être heureux…  Ayoye, le réveil est brutal quand 50% des mariages se terminent par un divorce après, en moyenne, 4 ans de vie commune. Même si dans certaines familles, comme la mienne, où on n'a pas véhiculé le pouvoir du mariage sur le bonheur, souvent la société s'en est chargé et nos enfants, adolescents, jeunes gens demeurent encore sous le charme du conte de fées... Tout ça dans le but d'être plus heureux....

Je poursuis ma lecture… bonne journée

dimanche 3 juillet 2011

Excusez-moi

khlea.com
Un article dans Châteleine de juillet 2011 porte ce titre. Chantal Éthier dresse un portrait de notre culpabilité à toutes!  Je dis bien toutes puisque selon une étude menée en 2009 à l'Université de Pays Basque, en Espagne, les femmes vivent plus de culpabilité que les hommes.

On se sent coupable pour tout et surtout lorsqu'on est parent! D'ailleurs elle écrit: "Avoir un enfant, c'est prendre un ticket pour la culpabilité, en grande partie parce qu'il dépend totalement de nous".

Vieillir nous permet de repenser cette culpabilité qui nous serre la gorge constamment. D'accepter de ne  pas être parfait, d'être soi-même même si l'on déplait à plusieurs. "Si on ne dérange pas, c'est qu'on ne respire pas." Alors dérangeons et soyons vivantes, soyons vraies!

Et passez un très bel été

samedi 25 juin 2011

les vacances...

3 semaines consécutives sans écrire de blog! Disons que c'était les vacances avant l'été!  Disons que j'ai essayé de m'ennuyer...sans grand résultat d'ailleurs.

Essentielles, les vacances sont parfaites pour le lâcher prise, vivre le moment présent.  Elles sont une source d'énergie inépuisable... c'est mots sonnent: yoga, méditation.

Mais comment faire le vide dans nos vies effrénées? Trop d'activités, trop d'obligations, me lasse. C'est probablement l'expérience ou l'âge ou les deux. J'ai besoin de me concentrer sur mon corps, ma vie, d'être à l'écoute de mes besoins.  Sinon, je "crack". L'inverse est aussi vrai, pas assez d'engagements, de R.V., augmentent mon besoin de m'exclure, de me "cocooner" et je deviens inactive physiquement et intellectuellement. Ou est le juste milieu de l'ennui/de l'activité? Je pense qu'il est dans l'écoute de nos besoins. De rester branché sur nos buts et par le fait d'en avoir, donc se questionner sur nous-mêmes.  La vie est trop courte pour s'ennuyer, pour être malheureux et sans but!?! 

(Je suis toujours un peu déçu lorsque je relis mes blogs antérieurs. J'y vois des "fautes" d'orthographe et ça m'énerve)
Bon été

mercredi 1 juin 2011

Qu’est-ce qu’une personne extraordinaire?

Quand je me suis levée ce matin, l'odeur du tilleul m'a enivré.

Je pense qu'une personne extraordinaire vit des choses extraordinaires qui pourraient sembler banals à d'autres personnes.

Sur notre chemin on rencontre plusieurs personnes, on fait fasse à plusieurs situations. On doit prendre plusieurs décisions. Souvent une conversation anodine, une lecture, une rencontre bouleverse une vie entière seulement si on veut être bouleversé, ouvert! Je me demande si ces rencontres sont l'effet du hasard?

Une amie dit qu'un lieu est extraordinaire quand on en sort!... quand on connaît autre chose, quand on est à l'écoute, qu'on est ouvert sur le monde.

Une personne extraordinaire a des projets, des objectifs, des passions. Les personnes extraordinaires sont entourées de personnes et de moments extraordinaires comme toutes les autres personnes.

dimanche 22 mai 2011

la suite de l'ennui...

Je termine la lecture d'"Anticancer" de David Servan-Schreiber, neurobiologiste, chercheur en neurosciences. J'hésitais, je ne pensais pas trouver ce que j'y ai lu!?!  Mais surtout j'ai trouvé mon besoin d'ennui...et oui!

Dans son livre, pour nous faire comprendre plus facilement les bonnes habitudes de vie, alimentaires, respiratoires, il relate des expériences personnelles qu'il a eues avec plusieurs de ces patients.  Entre autre, il nous parle de "Joël", un homme extrêmement tendu, toujours sur son BlackBerry, à lire ses messages, à y répondre.  Il nous dit: "il n'était pas vraiment présent lors de nos rencontres".  Quand il a parlé à un confrère du cas de Joël, des difficultés qu'il avait à entrer en contact avec lui, il écrit: "J'ai la solution: pour qu'il se recentre, il faudrait qu'il commence par passer deux semaines tout seul assis sur un rocher dans le désert (personnellement, je préfère un rocher sur le bord de la mer) C'est un minimum, sinon nous ne pourrons rien faire pour lui!" Bang! Ça m'a frappé en plein front... voilà mon besoin d'ennui!?! Et je continue la lecture: "Nous sommes nombreux à être devenus des étrangers à notre monde INTÉRIEUR, perdus dans tout ce qui semble plus urgent et plus important: nos emails, internet, nos émissions de télévision, nos téléphones portables.  PLUS nous sommes "connecté" au monde extérieur et MOINS nous sommes "connecté" à notre monde intérieur. Pour demeurer en SANTÉ, nous avons besoin de commencer à nous retrouver.

Bon, mais comment faire?  Nous le savons tous, mais le voulons-nous vraiment?

lundi 16 mai 2011

L'ennui

Le penseur de Rodin
Je dis toujours à la blague: "J'ai hâte de m'ennuyer!".  En fait, ce que je veux dire c'est: "j'ai hâte d'avoir le temps de m'ennuyer", ça voudra dire que j'ai du temps.  Pour moi, l'ennui est essentiel à ma survie.  Je ne parle pas d'ennui qui entraîne la dépression.  Je parle d'avoir à ne rien faire, juste laisser vagabonder mes idées, mes pensées. Rien faire qui doit être "productif", même si ça le devient. Rien faire me permet de penser et ainsi de créer...mais sans objectif précis.

Avant de partir en vacances, je dis toujours: "J'espère qu'on va s'ennuyer" mais finalement ce que je veux dire: "J'espère qu'on aura du temps à nous pour penser, flâner, jaser, rien faire quoi..." Et nous, ça veut aussi dire individuellement et non "fusionnellement", mais je suppose que c'est un autre sujet...

lundi 9 mai 2011

la fête des mères

Quelle horrible journée pour perdre sa maman! Pourtant il faisait si beau. La mère de ma chum Suzanne est décédée hier, la journée de la fête des mères.  C'est toujours triste de perdre sa mère, même si parfois les derniers mois, jours sont devenus difficiles mais c'est encore pire par une belle journée de la fête des mères. 

Nous, les mamans, on ne veut pas une fête des mères pour faire souffrir d'autres mères ou enfants à cultiver des roses pour notre système capitalisme dans des conditions inadmissibles.  On ne veut pas créer des obligations aux enfants qui ont déjà beaucoup de responsabilité sur le dos. C'est, pour moi, une fête tous les jours de voir mes filles devenir de magnifiques femmes. Quoi demander de plus. Je pense qu'il faut célébrer la fête des mères de la façon qui nous convient le mieux. C'est ça une fête après tout!

dimanche 1 mai 2011

l'art de vieillir

Est-ce que l'art de vieillir est l'art de rester jeune? Non je ne crois pas. L'art de vieillir est probablement l'art de rester vivant autant physiquement que psychologiquement et d'accepter de mourir.

Un ami me disait qu'on devrait avoir des cours sur l'art de vieillir.  Plus j'y pense, plus je sais qu'il a raison. Mais comment apprendre à vieillir? Premièrement en apprenant à prendre de soin de nous, de notre corps et de notre esprit.  Le problème c'est qu'il faut débuter très jeune à apprendre à vieillir.  C'est un paradoxe dans le vrai sens du terme!

Et accepter de mourir!  Le Dr Béliveau, dans son livre sur la mort, dit: "Plus on connaît une chose, moins on en a peur".  Je crois qu'il a raison et d'avancer en âge nous permet de nous questionner et de nous réconcilier avec la vie, la vieillesse mais aussi la mort.  Bien que je ne suis pas du tout pressée, j'entrevois la mort beaucoup plus sereinement avec les années.
Sur ce, nous devrions être à l'écoute de l'expérience des autres sur la vieillesse, ils ont beaucoup à nous apprendre les vieux!

dimanche 24 avril 2011

Déception versus dépression

Le printemps de Botticelli
Je ne sais pas ce qui vient en premier? À mon avis, lorsqu'on est en période de dépression tout nous déçoit, ou est-ce que lorsque tout nous déçoit que l'on devient déprimé, je ne sais plus!  Probablement que le printemps qui tarde n'arrange pas les choses!

Encore une fois, il ne faut compter que sur soi pour ne pas être déçu. C'est encore une question de perception!  Si je me concentre et que je m'oblige à être optimiste, plus rien ne me déçoit! Si je suis déprimée et que je me concentre pour garder le sourire et voir que la vie est belle, plus rien ne me déprime!

Y'a des jours ou l'on aimerait s'appuyer sur l'épaule d'un ami mais l'épaule n'est pas disponible! Y'a des jours ou l'on aimerait n'avoir aucun ami pour ne pas être déçu!  Mais est-ce que mon épaule est toujours disponible pour mes amis?

Rassurez-vous je ne suis ni déprimé ni déçu, je modifie ma perception pour jouir de la vie.

dimanche 17 avril 2011

Sans masque


Sara,photographe Laurent Meirieu
 lien:http://izaac.smugmug.com/  

*Ce blog m'a été inspiré par la conférence que ma fille Sara a donné au Colloque: À mots couverts: masques et dissimulation dans les domaines littéraire et linguistique à l'université Carleton d'Ottawa et dont le titre était: "Mots-masques et mots qui démasquent"  

Sans masque nous avons fait usage de la parole.  Sans masque, nous avons discuté, jasé, échangé, parlé, bercé des mots.  Ces mots se sont transformés en le mot Amour.

Cet échange, sans masque, nous a re-fusionné.  Les mots se sont touchés, cognés, réfutés, échangés, aimés, embrasés.

Sans masque nos paroles ont parlé, ri, chanté pour exprimer nos souvenirs, nos interrogations et nos réponses communes.

Cette rencontre, sans masque, nous a permis de renouer pour mieux continuer à vivre éloigné.

Ce fût un concert bien orchestré des mots: amour, amitiés, souvenirs, passions individuelles et collectives.  Il y a eu Ovation.

dimanche 10 avril 2011

The Story of Stuff


J'ai lu, il y a plusieurs années, une chronique sur la surconsommation des aînés pour différents produits.  Selon l’article c’est la peur de mourir qui pousse les aînés à consommer!  Inconsciemment le fait de consommer, un nouveau frigo, un deuxième micro-onde, notre inconscient nous dit que nous ne pouvons pas mourir puisque nous consommons. 

Mais il n'y a pas que les aînés qui surconsomment!  Les humains consomme ou consume la planète entière!

C'est mon ami Patrice qui m'a parlé d'Annie Leonard. Cette femme milite pour nous instruire sur la surconsommation et nous amener à diminuer. Sur son site elle nous explique tous ce qui ce passe avec les produits lorsque nous consommons. Le lien: http://www.storyofstuff.com/ . Il faut qu'il y ait, au moins, un commencement de prise de conscience. Bravo! 

dimanche 3 avril 2011

L'équilibre

Image provenant du site:
espritlomilomi.over-blog.com
Je dois avouer qu’il y a plusieurs années j’ai acheté un livre de poche qui interroge le Dalaï-Lama sur l’art du bonheur.  Je l’avais commencé mais sans grand intérêt. Je n’étais probablement pas rendu là dans mon « évolution ». Depuis que mon ami André m’a reparlé du Dalaï-Lama dans un des blogs, j’ai repris la lecture.  En fait, pour dire vrai, je l’ai dévoré!
Plusieurs citations m’ont vraiment renversé.  Avec l’une d’entre elle j’essaie dans faire mon mantra comme Denis dans son blog « Les bananes jouent au badminton » (afin que le printemps arrive plus rapidement).  Quel poète, mais ça c’est une autre histoire!
Je reviens à la première citation que j’ai retenue :  le Dalaï-Lama dit : « Approcher l’existence avec souplesse est une recette fondamentale pour accéder à l’équilibre ».  Wow! Cette phrase me détend, cette phrase me permet de dire non à la méchanceté, de dire oui à la beauté du monde, de me dire soit souple, soit logique (pas trop émotive) et vie heureuse.  Sinon tu deviens fou (folle) de culpabilité en repensant à tout ce que tu aurais du faire ou penser.  Et pour arriver à arrêter de te poser des questions à tous propos…. approche l’existence avec souplesse, soit souple, soit objectif (sans être bête) et tourne la page, vit en équilibre … sans fantômes.
Ne soit plus amer, ne vit plus dans le passé, va de l’avant et fonce! Est-ce ce qu’on appelle être ZEN? Peut-être? Je ne sais pas mais c’est tellement bon cette existence.
Ah oui et une des autres phrases est : « La souffrance que l’on se crée… n’appartient qu’à nous! » et une autre …« C’est le combat de l’existence qui fait de nous ce que nous sommes » Bon! Ce sera pour un autre blog!  On peut en discuter longtemps!

samedi 26 mars 2011

La méchanceté

Photo de Marie-Lise Pilote
dans le rôle de "La méchante"
C’est un peu comme la jalouserie!  Mais pourquoi être méchant? Pour plus de pouvoir? Plus de reconnaissance? Qu’on m’aime ou qu’on m’haïsse au moins on sait que j’existe!  C’est peut-être une forme de survie! Ils existent probablement plusieurs formes de méchanceté et les gens méchants ne savent, souvent,  pas qu’ils le sont.
Peu importe, moi je me suis signée un pacte avec moi-même pour éviter toutes les personnes méchantes, même les personnes qui ne savent pas quelles le sont.  C’est fini! C’est même triste, mais c’est ainsi!
C’est triste parce que ces gens sont de ta famille où ce sont des amis intimes de très longues dates.  Au début, lorsque je me séparais de cette sorte de personne, je ne savais pas pourquoi.  J’étais mal à l’aise en leur présence… je sentais que tout était « faux », leur sourire, leur façon de parler, de t’amadouer.  Et plus tard même si tu ne réalises pas l’ampleur de leur jeu, de leur hypocrisie, c’est fini. That’s it! Y'a comme un déclic, un "feeling"!
Mon grand ami André, m’a, à travers ce blog, donné un bon truc lorsqu’il vit des situations semblables : il projette sur la ou les personnes un « aura de bien-être et d’amour », un « aura de Dalaï Lama ».  Des fois ça marche, des fois ça marche pas mais peu importe, ma sagesse (ou mon âge) ou mon expérience fait en sorte que, maintenant, je réussi à demeurer zen et à me détacher totalement de ces situations (je deviens muette, je m'exclu). Comme je n’ai plus de temps à perdre, j’ai le sentiment que mon flair reconnait immédiatement ces personnes, ces situations.
J’ai fait de mon présent et de mon futur : amour, amitié, partage de bons moments… et j’ai banni la haine, la jalousie, la méchanceté sous toutes ces formes…  « too bad for you!»

dimanche 20 mars 2011

L'artiste

Comment une personne peut défaire une voiture entière (moteur, suspension, transmission) et la refaire comme une neuve? Comment peut-elle imaginer une nouvelle façon de faire pour améliorer son travail? Ça m'a toujours impressionné de voir des gens aussi astucieux et débrouillard devant autant de travail.  C'est la patience, le goût de la perfection qui les anime? La passion? Ou tout cela? Je ne sais pas. 

Ce que je sais par contre, c’est qu’ils sont perfectionnistes dans tout ce qui les allument, dans tout ce qui les intéressent et pour le reste: rien... ranger son bureau, ses papiers, payer un compte... niet! Autant ils emmagasinent de l'information et la  restituent aux besoins, autant ils ne savent même pas ce qu'il y a  dans leur compte de banque (s'il y en a).

Ils peuvent en un clin d'œil planifier le travail à faire pour que tout fonctionne correctement mais ne leur demandez-pas de faire un rapport d'impôt!  Est-ce la raison pourquoi on dit: "derrière un grand homme il y a une grande femme ou derrière une grand femme il y a un grand homme", probablement!

Même après 35 ans de vie commune, je suis étonnée de cette façon de faire mais je suis encore sous le charme de cet homme! Et je m'assois encore, comme à chaque année, pour faire son rapport d'impôt!

dimanche 13 mars 2011

C'est quoi notre projet commun?

Photo provenant du site Bazzo.tv
de Télé-Québec
Je réécoutais l'entrevue que Marie-France Bazzo tenait avec notre Fred Pellerin national (entrevue du 10 mars) à Télé-Québec. 

Il compare nos politiciens à des agents d'immeuble, c'est les mêmes "pancartes".  Il  parle du deuil qu'il a fait avec la France et les français qui ne nous habitent plus.  Il parle de la vision globale que nous n'avons plus. J'ai presque pleuré d'entendre qu'il semble que la seule chose qui nous unit présentement c'était une possibilité de coupe Stanley!

Lors de la même émission, il y a eu une discussion sur "Les Québécois aiment-ils vraiment le Québec?".  Je pense que oui mais je pense aussi qu'il est grand temps de se prendre en main collectivement si on ne veut pas disparaître sous l'influence nord-américaine et mondiale que nous avons au bout du clic de la main.

dimanche 6 mars 2011

La soupe au bouton

Un des plus vieux souvenirs de mes filles sur le partage est probablement le livre de Disney : «  La soupe au bouton »

Une magnifique histoire pour enfant avec les personnages de Donald le canard de Disney.  L’histoire raconte, une nièce (Daisy) rendant visite à son oncle (Picsous).  La nièce confectionne une soupe avec un bouton et de l’eau.  L’histoire nous apprend que l’on peut transformer une soupe terne en plat délicieux, santé et la partager! En fait par pure distraction, elle réussit à déjouer Picsous (l'avare) pour ajouter à la soupe tout plein de bonne chose qu’il a (de cacher) en très grande quantité et ainsi la soupe devient gigantesque. Et comme Picsous n’aime pas gaspiller de la nourriture, Daisy lui suggère de la partager avec ses voisins puisqu’elle ne contient que de l’eau et un bouton!
Contrairement à Picsous, je pense que partager nous enrichit de rencontres et d’expériences. Je pense que plus on partage, plus on s’enrichit et plus on s’enrichit plus on partage!?!  (C’est comme la saucisse Hygrade!) Je pense qu’il ne faut pas juger avant de partager, il faut simplement y aller sans y penser.  Je me sens très riche tout d’un coup.
Je pense que le partage c’est l’amitié, l’amour à l’état pur.  Et quoi de mieux que partager une bonne soupe chaude!

dimanche 27 février 2011

Le nouvel art de communiquer...

Je sais que l’amitié est puissante et je le sais encore plus depuis cette semaine. Je vous remercie, je vais mieux et je ne me sentirai plus jamais seule dans ma douleur.
Je comprends encore mieux pourquoi le phénomène Facebook est devenu incontournable. C'est un moyen de se faire (ou de refaire) des amis. D’ailleurs, j’ai une amie qui écrivait récemment sur son mur: « ce n'est pas parce que je ne te parle pas, que je ne pense pas à toi. Ce n'est pas parce que je ne donne pas de nouvelles que je n'ai pas envie de te voir. L'amitié c'est difficile. Seuls les vrais amis comprennent que chacun a sa vie et que le temps file trop vite ». Une autre ajoutait dans un courriel: « Je crois sincèrement que les courriels nous contentent et tuent les rencontres et les conversations téléphoniques..... »  Elles ont toutes les deux raisons. Oui l’amitié c’est difficile mais c’est aussi très puissant puisque ça peut guérir ou à tout le moins soulager!
·        J’ai tenté de faire une recherche sur le Net pour trouver une photo reflétant l’amitié et j’ai trouvé des milliers de citations sur le sujet.  Une de celle là est : « les amis sont comme les étoiles, nous ne pouvons pas toujours les voir, nous savons pourtant qu’elles sont là », sans signature.

Les façons de communiquer ont beaucoup changé.  Faut-il s’adapter ou résister? J’ai décidé de m’adapter pour permettre à toutes les amitiés de se manifester. Par courriel, par facebook, par téléphone, en personne, en testo, ….  et puis blogger, twitter, chatter...
Bonne amitié!

dimanche 20 février 2011

Quand le corps ne répond plus

Paul Dardé, La douleur, 1913
Quand le corps ne répond plus l’esprit fuit. Pour tenter de masquer la douleur la médication n’est qu’un palliatif. La médication ne guérit pas, elle permet d’aller plus loin. Je voudrais m’évader de toute cette chimie. Le corps en demande, l’absorbe, se calme et le rejette par ses entrailles.  Je n’en peux plus d’avoir mal, je n’en peux plus de souffrir. Pourquoi? Faites que le médicament agit, faites que je puisse dormir pour ne plus souffrir.  L’esprit se rebelle, il veut vivre, il veut s’exprimer, il veut vomir mais le corps ne répond plus. La souffrance physique n’est que la pointe de l’iceberg.
Comment nos ancêtres faisaient pour vivre sans Viagra, Voltarin, Prozac, Coca-Cola? Cette chimie qui nous empoisonne nous fait vivre plus longtemps, dans quelle condition? Quel est le prix à payer?
L’esprit répond que le prix en vaut la peine et alors il accepte de se polluer le corps.  Est-ce cela la sérénité? Et dans l’équation il doit y avoir du bonheur, de la création sinon … j’arrête tout.  Ah! Nous voilà émotive ma chère dame!?!   Non, épuisée.  La douleur épuise et rend fou, heureusement que l’écriture apaise l’esprit. Faut-il souffrir pour créer?

Avis aux intéressés: lire mon commentaire pour connaître mon état de santé.

dimanche 13 février 2011

La perception


Tout est perception.  Nous le savons.  On doit notre vie, notre façon de vivre, notre façon d’être à la perception que l’on se fait des événements et des situations que nous vivons.
Un exemple, les faits : par la porte patio arrière de notre maison, un jeune garçon a réussi à s’introduire dans notre maison.  Le système d’alarme s’est déclenché.  Un voisin a tout de suite couru vers chez nous et a vu le jeune en fuite sur sa bicyclette.  Les gens du système d’alarme a appelé mon conjoint qui est venu à la maison.  Au même moment, la police arrivait sur les lieux.  Le voisin a expliqué ce qu’il avait vu, mon conjoint a  constaté qu’il n’y avait rien de déplacé simplement la porte patio ouverte.  Probablement que le jeune a eu très peur du déclenchement de la sonnerie du système d’alarme et a pris la fuite.  Le dossier est clos.
Les perceptions : mon conjoint, probablement par oubli ou parce que pour lui le dossier était clos, ne m’en parle pas et de toute façon il n’y a pas de dommage. Trois semaines plus tard, je reçois un téléphone de la police qui m’indique mon numéro d’infraction pour l’invasion de mon domicile.  Je lui réponds qu’il se trompe de numéro de téléphone puisqu’il n’y a pas eu d’invasion de domicile chez moi.  Il me dit : « Vous êtes bien madame Bédard, vous habitez bien à tel adresse? »  J’avais l’air un peu « fou » mais j’ai pris le numéro en note. Qu’est-ce qui serait passé si j’avais été mis au courant de l’incident?  L’histoire ne le dit pas mais le fait de savoir qu’il y avait une invasion de domicile chez moi, aurait sûrement changé ma perception de la sécurité de ma maison, par le fait même celui de mes enfants et j’entends déjà mes parents, les voisins, la famille (et peut-être la DPJ et la protection des animaux)  débarquer chez moi pour protéger les enfants, les animaux,  puisqu’il y a eu INVASION DE DOMICILE!  L’incident est le même.  Comment on l’interprète, comment on le perçoit, il devient différent pour chacun de nous.  Tout ce passe entre les deux oreilles!
La vie que l’on a choisi c’est notre choix!  La phrase le dit bien : choisi/notre choix.  Si la vie est notre choix pourquoi ne pas faire le choix de vivre heureux et serein plutôt que déçu et angoissé?
N’est-ce pas que la vie est belle!