lundi 31 décembre 2012

fin 2012

Ça y'est, elle va se terminer l'année 2012. J'avoue que je pensais quelle se terminerait bien, pour ne pas dire très bien. Les douleurs y sont toujours mais beaucoup plus contrôlées par l'esprit et la médication. La retraite est maintenant officielle. J'ai donné ma démission le 19 novembre dernier.
 
Je me disais enfin on va s'en sortir (de l'année) et bien non! Coup de semonce .... un copain, plutôt éloigné, 46 ans, 2 enfants,  coach de hockey, un des plus rapide sur la piste de Tremblant, un maudit bon gars... est mort. Comme ça, s'en prévenir, il s'est couché le 25 décembre et ne s'est jamais réveillé. Je n'arrête pas de penser à lui, à sa famille, à ses amis proches ....  Comment vont-ils vivre 2013? Si moi je suis bouleversée comment vont-ils s'en sortir? Un père et mari amoureux! Je l'ai salué 4 ou 5 fois en 2012. À chaque fois, il me parlait de Céline, sa conjointe, et de ses deux garçons.
 
On dit qu'on grandit avec les épreuves... j'ai pas envie de grandir de cette épreuve.
 
Allez vite qu'on passe en 2013 pour vivre comme si c'étais la dernière année à vivre, et merde les régimes, les maladies, les gens négatifs. Que de la vie à l'état pur. Que qu'est-ce qui nous allument, qui nous gardent vivants. Je ne sais pas mais j'imagine que c'est ce que Jacques aurait aimé entendre de nous tous.

dimanche 23 décembre 2012

Qu'est-ce que l'amour?


image provenant du site:
radio-canada.ca
J'ai pensé que ce texte de ma copine Sylvie serait une bonne piste de réflexion en ces jours. Merci Sylvie de partager. 

L'amour, c'est savoir accepter ce qui est, tout simplement. Parfois impitoyable, paradoxalement sans jugement, la justice du coeur. La justice sait le bien, elle n'a pas à l'apprendre. Le coeur tel quel, tout simplement. Aucun besoin non plus d'appartenir à quelque groupe. On sait, c'est tout.

 
Aucune liaison avec le visible puisqu'il s'agit de l'invisible, de la connaissance, si petite soit-elle, de l'essence même de la vie. Le présent, ce qui est. Un effort contre la montre. Le temps n'existe plus, sinon celui que l'on projette et qui dessine ce qui sera.  Vous saisissez?

 
Pas facile vous direz? Bien d'accord. Le présent est un présent inestimable, accessible à tous et gratuit... Si si, je vous le dit et je ne suis pas sage!

 
Le présent offre la possibilité d'être là, tout de suite, sans organisation, ni trompette. C'est le meilleur sans artifice.

Si j'avais à représenter une image du présent,  je choisirais le soleil. Il appartient à tout le monde, il réchauffe et éclaire.

 

dimanche 16 décembre 2012

Le pardon...Gage de bonheur

 
 
 
Je publie un extrait d'un article sur le pardon que ma copine Michèle m'a fait parvenir. Après la lecture et la visite sur le site en référence de l'article http://www.dureveauconcret.com/ Michèle a transmis à nous tous, non seulement un extrait de l'article mais un site de développement personnel incroyable, donc un article sur les bienfaits de tenir un blog! Merci Michèle.
 
 
''Le pardon, quel repos ! » écrit Victor Hugo dans  L’art d’être grand-père
Un repos qui apaise et qui procure du bien. Un repos parfois essentiel à une vie heureuse. Mais un repos difficile à trouver…
Pour tous, le besoin de pardonner s’est fait ressentir, à un moment ou à un autre,  pour avancer sans s’encombrer dans la vie.
Une déception, une frustration ou une contrariété nécessite qu’on pardonne à celui ou à celle qui nous a causé la peine pour avoir l’esprit sain et le cœur léger. Car le pardon représente, avant tout, une attitudeface à la vie, ce qui amène à affirmer que le rôle de  cette vertu, est de nous  libérer de ces  sentiments négatifs dévastateurs comme la rancune ou la haine. Mais le chemin du  pardon reste, encore longue…

Ni oubli, ni déni, ni excuse :

Parmi  Les idées sur le pardon, beaucoup sont à corriger. Pardonner n’est pas oublier, de même que pour pardonner ne signifie pas nier, Lorsqu’on pardonne, on n’oublie pas pour autant, l’offense qui a été commise. Pardonner aide seulement à atténuer le mal qui a été fait, il ne l’efface pas. Si pardonner signifie oublier, qu’arriverait-il aux personnes douées d’excellente mémoire? Le pardon leur serait inaccessible. D’ailleurs les personnes qui disent pardonner mais ne pas oublier font preuve d’une bonne santé mentale. Vous pouvez donc pardonner sans avoir peur d’oublier mais si vous oublier, dans ce cas êtes-vous alors dans le déni?
Souvent, le premier réflexe d’un individu, lorsqu’il subit  »un coup dur », est de se protéger en mettant en place des défenses. Celles-ci permettent aux émotions de ne pas surgir. La carapace qu’il se forge ainsi, a pour conséquence de lui faire nier ce qui s’est passé. Il est alors évident que l’alchimie du pardon ne pourra pas produire son effet, tant et aussi longtemps que la personne concernée refusera de reconnaitre l’offense avec la souffrance qui l’accompagne. Le déni est donc un obstacle au pardon.
Mais si pardonner ne veut pas dire nier, il ne veut pas non plus dire excuser. Excuser l’autre signifie le décharger de toute responsabilité morale, ce que le pardon ne fait pas. Être  persuadé que l’offenseur n’est pas responsable est moins pénible à supporter que de savoir qu’il a causé le tort en pleine connaissance et en toute liberté. Ainsi, par exemple si une personne oublie de  souhaiter l’anniversaire de mariage à son conjoint, ce dernier préférera penser qu’elle l’a omis en raison que son travail lui prend,  plutôt que parce qu’elle l’a tout simplement oublié. Dans le premier cas, elle l’excusera alors que dans le second, elle lui pardonnera…

La démarche du pardon :

Une fois la vengeance est éliminée de l’état d’esprit, cela amène à une introspection. L’offense est à l’origine de bouleversements internes, la confusion règne et les vieilles blessures, mal guéries,  ajoutent leurs voix discordantes à la cacophonie. C’est alors qu’il faut réussir à se libérer soi-même, car là, réside la seule possibilité de libérer l’offenseur. Se remettre en question pour découvrir quelles sont les émotions qui nous habitent afin d’acquérir une pleine conscience de soi. Cette étape est difficile mais indispensable, puisque le pardon doit nécessairement passer par la réconciliation avec soi....
Une fois délivré de ses liens douloureux avec le passé, celui qui pardonne peut se permettre de vivre pleinement le présent et prévoir, des nouveaux rapports avec son offenseur. Ainsi, le pardon permet d’avoir une nouvelle vision des rapports humains et de ne plus percevoir son offenseur avec une mauvaise impression mais en adoptant une nouvelle.......
 
En principe, la semaine prochaine nous devrions retrouver un article sur "l'après fin du monde"

mercredi 12 décembre 2012

Une pause...


Image provenant du site:
http://woody.over-blog.net/
J'ai décidé de prendre une pause de mon blog. Malgré toutes les choses qui m'entourent, tous les événements, je manque d'inspiration. J'ai besoin de me ressourcer. Si vous en avez envie, je vous encourage à écrire à ma place. Je vous donnerai la façon d'y arriver ou tout simplement je vous publierai.

Pour la période des fêtes, je me souhaite et vous souhaite beaucoup de bien-être, d'amour et la santé bien sûr. Mais surtout je vous souhaite de profiter de toutes les opportunités et les expériences qui se présentent à vous.

Merci d'être là

jeudi 15 novembre 2012

Bonne vacances .... à l'hôpital


J'étais moins assidue au blog dernièrement. Je préparais des vacances. Elles ont débuté dans la salle d'urgence de l'hôpital! Je vous précise tout de suite que ça c'est très bien passé même si l'avion est partie sans moi.
 
Les médias ont raison: 12 heures d'attente dans une urgence c'est normal! Et je peux ajouter que ce serait encore plus long si tous les patients qui s'y présentent, restent jusqu'à ce qu'on les appelle! Donc, dans une salle partagée par environ une centaine de personnes, le personnel hospitalier m'évalue et je dois être ISOLÉE par risque de contamination.... ça fait 12 heures que je contamine une centaine de personnes!. Ce n'est pas moi qu'on devrait isolé mais bien les parents CONS de leurs enfants (c'est mon petit côté italofrancoquébécois). Pendant 12 heures (même si j'en ai dormi 6) j'en aurais long à écrire là dessus.
 
Je suis restée plus de 48 heures à jeun. Bon! C'est vrai j'avais du soluté mais quand même. Si je n'ai pas perdu au moins 5 livres, je vous jure, je deviens obèse!
 
J'ai été transféré lundi soir dans une chambre en ISOLATION. Il faisait doux, les fenêtres étaient ouvertes. On les a fermés: "Attention, vous allez attraper froid". Dans la nuit, j'ai demandé une couverture: "Ah non, vous allez faire monter votre température". J'étais couchée à plat pour reposer mon dos: "Faut marcher, faut bouger, faut s'asseoir, c'est pas en restant couché que vous allez guérir, vous allez faire stagner les muqueuse de vos poumons". Marchez dans 12 x 12 pieds en trainant mon poteau avec les belles pantouffles bleues de l'hôpital. Heureusement que je suis en ISOLATION, personne ne me voit. Et la dame de ménage, en me voyant boire beaucoup d'eau, qui en remet: "Faut arrêter de boire de l'eau, c'est pas bon l'eau, ça passe tout droit, il faut du sel, du sucre, pas juste de l'eau". Elle a dû en boire beaucoup de sucre pour avoir se tour de taille!
 
Je suis droitière (heureusement avec un petit côté gauchère) quand tu as une seringue à l'intérieur du coude qui a, chaque fois que tu plies le coude, le soluté arrête de couler, c'est pas évident: "Il faut étirer le bras, vous bloquez le soluté, ne pliez pas le bras comme ça". Essayez donc de brosser vos dents de la main gauche!. Je n'étais pas seulement isolée dans une chambre, j'étais aussi isolée de tous mes contacts, des mes courriels, etc... la technologie si elle ne nous suit pas c'est une autre forme d'isolation. Et comme je n'étais pas partie pour être hospitalisée, j'avais aucune lecture à porter. Heureusement j'avais du papiers, crayons et un bras gauche!
 
Une des bonnes choses d'une attende de 12 heures en couple, c'est de redécouvrir la cuisse et l'épaule de son chum. Elles sont toujours aussi confortables. Finalement j'espère prendre l'avion vendredi et j'espère vous raconter des aventures d'autres genres en revenant.
 
Merci à mon chum qui me supporte de la France....
Merci à Sylvie (c'est elle qui a suggéré à mon chum de m'amener à l'urgence)
Merci à Suzanne (c'est elle qui a signé mon admission)
Merci à la famille et aux amis (même ceux qui m'ont réveillé) 
Et surtout un grand merci à tout le personnel hospitalier, vous faites une maudite bonne job.
 
 
 

dimanche 28 octobre 2012

Pardonner

image provenant du site:
http://www.paperblog.fr/3198180/pardonner-pour-avancer/
J'ai commencé à écrire mon blog sur le pardon et une fois terminée j'ai chercher une photo qui pourrait correspondre à mes sentiments et je suis tombée non pas sur une magnifique photo mais aussi un merveilleux texte qui correspond tout à fait à mes pensées et qui, à mon avis, est mieux écrit! C'es très rare que je fais ça mais je pense que le texte de Stephnie peut-être bénéfique à plusieurs personnes.

 

Pardonner pour avancer

Publié le 08 mai 2010 par Stephnie
Souvent, la colère nous emporte, les sentiments font que notre vision des choses est troublée. La vie est faite de passages, de doutes, d'expériences plus ou moins bonnes, mais toujours enrichissantes. La colère ne permet pas d'être bien, elle nous détruit sur le long terme. Pour être bien à l'intérieur, il faut savoir prendre du recul et pardonner aux gens, même s'ils ont mal agis.
Pardonner ne veut pas dire tout accepter. C'est pas parce qu'on pardonne qu'on va recommencer les mêmes erreures : que ce soit en amour, en amitié, au travail, dans la vie, il est bon de se dire que chacun n'est pas parfait, à le droit aux erreures ; par contre il faut savoir jusqu'où. Parfois, on a beau tout faire pour que ça marche au mieux mais ça ne marche pas... Allez savoir pourquoi...
Admettre qu'on puisse ne pas s'entendre ou qu'il n'y ait finalement plus d'affinité est difficile, même en amitié. C'est très décevant. Mais le temps fait qu'on accepte beaucoup mieux le fait que les autres soient différents et qu'ils ne nous correspondent pas, qu'on ne peut pas les changer. C'est pas facile de penser dans ce sens, mais si vous vous dites que vous irez mieux ensuite, c'est beaucoup plus facile. Ce n'est pas un pardon immédiat mais une réflexion sur le long terme, un recul. Comme quand vous n'en voulez plus aux petit(e)s ami(e)s de l'adolescence qui n'ont pas été très correct avec vous, vous avez peut-être mis des années à ne plus leur en vouloir. Mais à présent, vous vous êtes détachés de cette colère mais ce n'est pas pour autant que vous ressortiriez avec eux (elles), car vous savez que ça ne marchera pas. Il y a des choses dans la vie pour lesquelles ça ne vaut pas le coup d'être en colère pendant des années. Mais difficile de contrôler ces sentiments ! Une fois cette habitude prise pour le recul et le pardon, vous y arriverez plus rapidemment. Je ne sais pas si c'est très clair, j'ai mis des années et ressentir ce niveau de bien-être et d'arriver à pardonner à ses "ennemis", ne plus ressentir de colère pour des gens qu'on a détesté. C'est un sentiment particulier et très difficile à ressentir au début. Pardonner ne veut pas dire excuser les yeux fermés, en se voilant la face ; elle a qql chose de plus grand, de plus noble ; une richesse intérieur qui nous procure un bien-être perpétuel et nous permet d'avancer.

 
 

dimanche 21 octobre 2012

Apprendre

Image provenant du site:
ecolepourlesparents.over-blog.com
J'ai trouvé un 30ième façon d'être créatif (voir blog du 25 aoû: 29 façons de reste créatifs): Apprendre une nouvelle chose! Même dans les choses qu'on le connaît ou même que l'on fait régulièrement, il est possible d'approfondir, d'améliorer, ou même de modifier la technique.
 
Plus jeune, avec les filles, nous faisions du savon, plus tard, l'ainé a continué à en fabriquer. Aujourd'hui, j'ai décidé de m'y remettre, pour le plaisir, parce que c'est naturel. Parce que je peux utiliser les huiles et fragrances que je veux.  Mais la technique s'est amélioré, les outils, les accessoires sont plus faciles à trouver sur le web. C'est encore plus de plaisir pour soi et pour les autres qui reçoivent ces petits bijoux
 
Même chose pour la dentelle aux fuseaux que je pratique. L'origine de cette pratique est un peu flou mais disons que les dentellières sont présentes, en Europe, depuis le 14ième siècle. Et bien, la technique continue de s'améliorer grâce à des dentellières amoureuses du métier et des travaux réalisés.
 
Apprendre c'est rester vivant. C'est rester jeune en vieillisant. C'est vivre et vivre c'est vieillir! Et surtout qu'à partir de 50 ans il n'y a plus de compétition. On n'a plus rien à prouver.  On le fait que pour nous. 

mercredi 10 octobre 2012

La délinquance

En m'expliquant comment faire un point de couture, que je connaissais, une copine (plus vieille que moi) m'a traité de délinquante!?!  J'y repense encore et j'en suis (encore) ébahi!
 
Selon le dictionnaire délinquance est: un ensemble des infractions commises en un temps et en un lieu donnés, considérées par les criminologues sur le double plan quantitatif et qualitatif, ex.: la délinquance des mineurs.
 
Je réalise que ce que je "commettais" n'était pas ce que ma copine espérait.... nous avons à peine 15 ans de différence et à 53 ans ce faire traiter de délinquante ça été pour moi un choc, dans le sens que si moi, à c'est yeux, je suis délinquante j'imagine que dans son esprit il n'y doit pas y avoir beaucoup  d'être "normal" d'être "non-délinquant"... Pourtant elle est tout à fait "normal". Pourquoi me considère- t'-elle comme délinquante? Parce que je ne faisais pas comme "elle" me disait de faire même si à la fin le résultat était identique.
 
Regarder sur le web les images que le mot délinquance suggère! Criminalité, horreur de la drogue, armes à feu chez les jeunes. WOW!
 
Encore une fois toute est une question de perception! C'est presqu'un crime, pour ma copine, que je n'ai pas fait comme elle demandait! Si elle était demeurée "zen" et avait remarqué que ce que je faisais était plutôt de la "créativité" puisque c'était exécuté différemment mais ça donne le même résultat!  
 
Pour combien de gens, dans notre société, que tout doit être fait comme eux? Comme ils le disent? Puisque c'est la tradition? Changer votre perception et voyez plutôt la création, la créativité des jeunes (et des moins jeunes) qui nous entourent!
 
Imaginez deux adultes, un bout de fils, du tissu et des épingles! On n'a encore jamais parlé de religion!?!

dimanche 30 septembre 2012

T'es toi quand tu parles

Image provenant du site:
psycho-ressources.com
Y'a quelque temps ma fille m'a offert ce livre de Jacques Salomé. Je viens juste de le lire et je viens de comprendre ce qu'elle me disait. Je l'ai même suggéré à une copine qui a présentement des différents à parler, à échanger, avec sa fille.
 
Finalement ce qu'il faut surtout retenir, selon moi, de ce livre, c'est le respect des uns et des autres, selon l'âge et la compréhension de chacun....
 

Image provenant du site:
unevoieparlesoins.over-blog.com
À mon avis, les parents font le meilleur d'eux-mêmes dans l'éducation de leurs enfants. Ils écoutent comme ils ont été écoutés. Ils aiment comme ils ont été aimés et ils respectent comme ils ont été respectés. J'ai l'impression qu'avec les années, l'évolution et la société, il faut savoir mieux écouter, mieux aimer et mieux respecter nos enfants et nos échanges avec eux! Est-ce que cela s'apprend? Peut-on prendre des cours pour être meilleur parent? Plus attentifs? Plus amoureux?  Bien sûr, on peut s'améliorer, parce qu'on aime nos enfants, mais complètement changer? Je ne sais pas!
 
Je n'aime pas les statistiques mais je me demande si tous les enfants sont des enfants désirés? Ma réponse est non. Alors comment être un parent qui n'a pas désiré d'enfant de savoir écouter, savoir aimer et savoir respecter? Heureusement les enfants peuvent nous l'apprendre!
 
Quand j'ai choisi la photo du blog, elle était accompagnée de ce texte: Malgré tout l’amour et le désir de bien faire qui nous animent en tant que parent, nous proposons souvent à nos enfants des relations insatisfaisantes pour eux, comme pour nous. Nous ne faisons que transmettre ce que nous avons reçu.
 
WOW! Ben oui, comment est-ce que tout pourrait être parfait entre nos enfants et nous? C'est sûrement ce qui les fait grandir et nous vieillir! ;-))))
 
 
 
 

dimanche 23 septembre 2012

Encore un nouveau mot!

Image provenant du site:
agrobenin.com
La nouvelle discipline appelée "épigénétique" (Modulation de l'expression des gènes par le comportement et notamment la nutrition) est considérée aujourd'hui comme une avancée fondamentale dans la compréhension du maintien d'une bonne santé et le ralentissement des processus de vieillissement. J'ai lu le compte-rendu du colloque sur le sujet: http://unevieenplus.blogs.com/files/colloque-micronutrition-csi-190311.pdf. Bon! Je n'ai pas tout compris mais j'ai, quand même apprécié les récentes découvertes sur le sujet.
 
Le fait que ces colloques soient subventionnés par des compagnies pharmaceutiques me dérange au plus au point. Je comprend qu'il faut des sous pour que les chercheurs de tout acabit puissent vivre et manger durant leur travail. Mais sommes-nous en train de passer tout droit lorsque des millions de gens meurent de faim? Sommes-nous, les blancs instruits, à la recherche de la survie de notre espèce? Oui il faut bien se nourrir, mais je vois des gouvernements  de grande puissance au monde affamés ou intoxiqués leur population. Comme exemple, Coke est la plus grande compagnie qui finance le gouvernement américain. Il fait produire du maïs pour le sucre qui fera mourrir d'obésité son propre peuple!

Image provenant du site:
bricsnwd.com
 
 
J'ai beaucoup de difficulté à comprendre ces extrêmes. Faudra un jour que quelqu'un m'explique! En attendant je trouve des nouveaux mots qui me font découvrir des nouvelles pratiques! Bon appétit

dimanche 16 septembre 2012

La psychogénéalogie

image provenant du site:
retrouversonnord.be
Je viens d'apprendre un nouveau mot: "psycho généalogie". La définition du Larousse nous dit: psychothérapie qui prend en compte les événements traumatisants du passé d'une personne ou la vie de ses ascendants (secrets de famille, scènes violentes).  Ayayaye! Va falloir faire attention à nos actions en raison de nos générations futures! Comme psychothérapie ça me fait penser à la régression dans nos vies antérieures!... Il faut que j'arrête de fabuler!
 
Heureusement en lisant "Secrets de famille, mode d'emploi" du psychanalyste Serge Tisseron, j'ai compris pourquoi des actions des grands-parents, parents, peuvent avoir une influence sur notre génération et nos descendants. À mon avis, encore une fois, à plusieurs reprises il s'agit de perception.
 
Depuis les années 1970, Anne Ancelin Schützenberger, a beaucoup travaillé sur le sujet et elle affirme que les individus sont dans une boucle de répétition des évènements dont seule l'analyse des arbres généalogiques permettrait de comprendre les agissements et d'en sortir. Bon! je ne suis pas encore là mais j'ai quand même commandé son dernier livre: "Ces enfants malades de leurs parents". Je vous tiens au courant :-000 et j'ai aussi demandé à une cousine de faire mon arbre généalogique! N'importe quoi pour comprendre!
 
J'ai l'impression que je deviendrai encore plus "malade" si je suivais une psychanalyse? Est-ce que tout le monde ont vraiment besoin de revenir sur le passé de leurs ascendants? J'ai le sentiment que ça peut devenir un couteau à deux tranchants... Et pourquoi devrions-nous être "seulement" malade de nos ascendants, pourquoi ne serions-nous pas heureux et en santé de ce qu'ils nous ont apportés?

dimanche 9 septembre 2012

Excessif ou passionné

Titre: Dimanche matin
Auteur: Pierre Thériault
Passionné de photographie
À mon avis, excessif ou passionné sont synonymes. Le but étant d'avoir une passion qui nous amène à tout oublier. À être tellement concentré, qu'on oublie les heures, les proches. Certains oublient même de manger et/ou dormir. Alors est-ce que toutes les passions sont bonnes? Les passions d'amour (quand l'autre ne nous aime pas). La passion du jeu (quand on laisse notre famille en plan). La passion d'écriture (quand on a aucun talent). La passion du golf (lorsqu'on laisse des veuves de golf à la maison). La passion de l'ordinateur (encore d'autres veufs et veuves, dans la même maison). La passion de vouloir aider plus jeune que soi (en abusant de ceux-ci)?!?
 
Ayayaye! Je viens d'ouvrir une boîte de Pandore! Je n'avais jamais pensé à la passion de cette façon et ça me rend très perplexe. Alors soyons honnête avec soi. Pour moi, fondamentalement, toute passion est bonne, sauf quand on devient excessif? Et bien oui! Enfin, mon nouveau dictionnaire (dépense excessive, non, nécessaire) m'a permis de mieux comprendre. Il me dit que: excès: qui dépasse la mesure normale et passion: émotion puissant et continue qui domine la raison. Bon c'est ce que je pensais: ce sont des synonymes!?!
 
Gros excès de bronzage
provenant du site: stupiditiz.com
Alors toute passion n'est pas bonne. Il faut savoir dominer ses passions? Si la passion ne regarde que nous, c'est-à-dire quelle n'influence pas l'autre ou les autres, alors elle devrait être bonne. Peindre, créer, écrire, étudier, ce sont des actions qui peuvent devenir des passions (ou des excès) mais lorsqu'elle nous nourrit, nous permet de mieux vivre (avec les autres) GO!  Mais lorsque ces passions ont des influences sur les autres et quelles ne peuvent être partagées, alors NON!
 
Je ne peux m'imaginer sans passion, (sans excès oui lorsque je regarde des photos d'exces). Je suis un être passionné et excessif dans presque tout ce que j'entreprends (même le ménage). Faudrait que je le sois un peu plus pour l'exercice! Que dit-on maintenant de la "perfection" ou du "perfectionniste", un autre sujet!

dimanche 2 septembre 2012

Chez soi

Y'a plusieurs façons d'apprécier la fête du travail: Sortir pour profiter de la dernière belle fin de semaine de vacances avant l'école, avant le retour au travail, avant le vrai automne!  De mon côté, j'en profite pour me préparer à être bien chez moi pour les prochains longs mois d'hiver! Oui, je sais l'hiver est très loin mais c'est plus un prétexte pour faire du cocooning pendant 3 jours de temps. Faire la liste des objets à réparer, laver les fenêtres (pour bien voir le temps "fret" dehors). Préparer des plats qui iront au congélateur et nous réchaufferons lorsqu'il fera froid.
 
Je pense qu'il est très important d'être bien chez soi et pour moi il est très important d'y consacrer du temps. Il n'est pas nécessaire d'avoir des meubles de grandes valeurs, des comptoirs en marbre ou faire des gros achats, pour être bien. Il s'agit souvent de désencombrer un placard, donner des objets que l'on n'utilisent plus et qui feraient le bonheur des autres. Rafraîchir d'un coup de pinceau une armoire défraichie, réparer un rideau, une couverture décousue.
 
Pour moi, c'est important de consacrer du temps, de façon régulière, à mon intérieur. C'est un peu le reflet de mon propre intérieur, il a besoin d'être dépoussiéré.

samedi 25 août 2012

29 façons de rester créatifs!

image provenant du site:
cours-de-peinture.com
J'ai toujours aimé regarder un dictionnaire illustré mais j'ai jamais su que c'était une façon de rester créatifs. À mon avis, cette liste est aussi une façon de bien vieillir!
 
Alors je vous le donne dans le mile: les 29 façons de rester créatifs (j'adore)
1) Faites une liste (j'ajoute: des listes)
2) Ayez toujours un calepin
3) Essayez la libre écriture
4) Laissez de côté votre ordinateur
5) Soyez moins sévère avec vous-mêmes
6) Prenez des pauses
7) Chantez sous la douche
8) Buvez du café modérément
9) Écoutez de la musique
10) Soyez ouvert
11) Entourez-vous de gens créatifs
12) Recevez des commentaires
13) Collaborez
14) Ne lâchez pas
15) Pratiquez, pratiquez, pratiquez
16) Accordez vous le droit à l'erreur
17) Découvrez un nouvel endroit
18) Comptez vos bénédictions
19) Accordez-vous beaucoup de repos. Accordez-vous beaucoup de repos
20) Prenez des risques
21) Brisez les règles
22) Ne forcer rien
23) Lisez une page du dictionnaire
24) Créez-vous un cadre de travail
25) Cessez de vouloir être quelqu'un de parfait
26) Vous avez une idée, notez-là
27) Faites le ménage de votre bureau
28) Ayez du plaisir
29) Finissez quelque chose
 
J'ai beau chercher je suis incapable de trouver la source de ces 29 façons de rester créatifs. Sur le site de www.hugodube.com sous l'onglet "conférences" si l'on click sur ce titre on nous amène sur Youtube qui décrit les 29 phrases mais sans auteur. Si vous le connaissez, dites le moi, je pourrai publier son nom.

dimanche 19 août 2012

Une magnifique famille


Nous avons été invités à une épluchette de blé d'inde (maïs) chez des gens ordinaires extraordinaires. En fait, c'était une rencontre qui se voulait très simple et très détendue. Les gens invitées, à part nous, sont ceux d'une même famille de 5 ans à 87 ans. Alors vous imaginez, le couple avec leurs deux filles de plus de 30 ans, leurs maris, les enfants (petits-enfants), une vieille tante qui jardine, une cousine et sa fille de 25 ans, ... bref on devait être facilement une vingtaine et nous deux.
La table était mise comme "un party de Noël" et malgré le fait que c'était la première fois que je rencontrais tous ces gens, j'ai été accueilli comme une princesse. On m'a présenté (très rapidement) mais tous sont revenus me voir pour me parler, discuter, échanger. Je me sentais bien. Comme si je les avais toujours connus.
Deux des petits enfants, Lou et Fili, sont lourdement handicapés. Je ne connais pas leurs états. Tout ce que je sais c'est qu'elles ne devaient pas marcher, elles marchent, elles ne devaient pas parler, elles se font comprendre. Après avoir écouté un film avec sa cousine, Fili m'a demandé de l'aider à marcher vers le patio, en me tendant la main. C'était la première fois qu'elle me voyait!

Tout au long de la journée, les deux fillettes circulaient à travers les autres enfants, les adultes, sans que personne ne remarque leurs handicaps. Chacun répondait aux enfants comme si elles étaient normales. Je sais qu'elles ne vivront pas longtemps. Je sais que leurs parents et grands-parents sont extraordinaires. Je crois que toute la famille qui entourent ces enfants ont su communiquer le don de soi, le don d'amour. Je les remercie de m'avoir permise de vivre cette journée avec eux. On apprend à tous les jours à mieux vivre... à être moins centré sur nous même, à partager, à vieillir en beauté.

dimanche 12 août 2012

Par où commencer?

Provenant du site "ucemexperience.wordpress.com"
On a appris beaucoup de choses dans notre vie, mais a-t-on appris à être heureux?

Parce qu', à mon avis, il faut s'entraîner à être heureux! C'est beaucoup plus facile de rien faire que de travailler pour être bien. C'est comme les exercices physiques! Oui, à la longue on devient accro de tous les toniques que notre corps secrètent lorsqu'on fait de l'exercice sur une base hebdomadaire et soutenue. Mais avant d'en arriver là, on a dû travailler, s'obliger à se lever, se forcer à courir, marcher, suer!

C'est la même chose pour le mental. Enlever la négation dans notre vie, est-ce qu'on nous l'a appris?

Si on disait: "je veux être mince et en santé" au lieu de "je ne veux  pas être grosse". Quand on le dit: est-ce que ça veut vraiment dire la même chose? Oui... Mais, selon les grands spécialistes du mental, la parole n'est pas interprétée de la même façon par notre cerveau... Ouf! entre nous, on a du chemin à faire. C'est un exercice de toutes les minutes contrairement à l'exercice physique qui peut-être de 2 à 5 fois/semaine.

Pour commencer, il faut enlever toutes nos paroles qui contiennent: "Ç'ta cause de", "Ta mal où", "Ma te battre".  OK, on a du travail à faire allez-hop!

(Je pense que nos politiciens et les grands "dirigeants" de ce monde, ont beaucoup de choses à apprendre! Mais ça: c'est une autre histoire. Commençons par nous...)

dimanche 5 août 2012

La politicaillerie

Je m’oblige à suivre l’actualité québécoise, européenne, américaine afin de savoir ce qui se passe sur notre belle planète. En résumé :  J’en ai mal au cœur! Tous ces discours de fonctionnaires autant municipales, provinciales, fédéraux, planétaires me donnent le tournis!  À mon avis, ils disent tous la même chose, avec certaines saveurs locales, et sont complètement omnibulés par le pouvoir et se désintéressent complètement du citoyen de la planète, encore moins des animaux et des végétaux….et certains qui ont des intentions plus « corrects » sont incapables de faire passer leur réforme.
J’ai de la difficulté à croire qu’en 2012 des peuples entiers meurent de faim, ou ils ont des systèmes complètement corrompus, ou ils se font la guerre comme au temps des Vikings! À qui la faute? Puisqu’il est difficile de croire en nos gouvernements, il est tout aussi difficile de croire en chacun de nos citoyens et par le fait même en nous.  Par ou commencer?  J'ai le sentiment d'être dépasser par la tâche et l'énergie à y consacrer!

Mais je crois encore en nous!

dimanche 29 juillet 2012

L'avenir


Je regardais pour une deuxième fois le reportage de Fernand Guillemette, "Des tracteurs de bois" à la semaine verte de Radio-Canada. (L'été on nous passe des reprises). Et ce que j'ai retenu de cette homme, à part sa passion, c'est ce qu'il a dit vers la fin de l'émission " Il faut avoir un but dans la vie". Il a réalisé son but et il continue de produire des articles de ferme en bois pour faire connaître aux générations présentes et futures les outils qu'on utilisaient pour travailler la terre.

Comme j'ai déjà relaté dans ce blog les écrits de Joël de Rosnay "Apprendre et créer, empêche de vieillir". Personnellement,  j'ai des projets pour les 70 prochaines années! Et je ne sais pas ce qui s'est passé mais ma qualité de vie s'est améliorée. Malgré la maladie, la douleur, y'a quelques choses de changé, ce n'est plus pareil.

Est-ce que trop vouloir guérir, ça empêche de guérir? Comme trop vouloir tomber enceinte empêche de le devenir? Je ne sais pas. J'arrête de penser et je fonce (avec pillules et vin blanc).

J'ai retenue une très belle phrase de Jocelyn Demers, dans son livre " Guérir de l'inguérissable" aux éditions Un monde différent, "Le prévilège de guérir, c'est le prévilège de vivre". Moi, je dis, "Le prévilège de vivre, c'est le prévilège d'avoir des projets et ça me guérit"

dimanche 22 juillet 2012

La télévision

Par pure coïncidence je viens de terminer "Il faut qu'on parle de Kevin" de Lionel Shriver et vendredi matin nous nous sommes tous levés en apprenant, par un des médias, une nouvelle tuerie à Aurora tout près de Denver aux États-Unis... Je n'ai pas besoin de reprendre les événements de cette tuerie,  mais je peux vous dire que j'ai aussitôt pensé aux parents de ce jeune homme de 24 ans.

Dans le livre, Eva, la mère de Kevin, 16 ans, écrit à son mari, de qui elle est séparée, dans le but de comprendre pourquoi leur fils a massacré tous ces gens? De ces écrits, elle réalise que le profil des tueurs c'est avant tout un besoin de paraître, de se faire connaître. Deux ans après le massacre fait par Kevin, un journaliste l’interview dans sa cellule et lorsqu’il demande pourquoi il a fait ça? Sa réponse est étonnante : « Ben voilà, c’est comme ça. Il ne se passe jamais rien. On regarde la télé, on lit un livre, on va au boulot. Ça vous arrange vous les journalistes! Vous avez besoin de nous! Vous feriez quoi, sans moi? Vous filmeriez un documentaire sur le séchage de la peinture? Ils font quoi, tous là… (en désignant la caméra) sinon me regarder? Si je n’y étais pas ils auraient déjà zappé! »

Et justement, dans une des entrevues qu'il y a eu sur la tuerie d'Aurora, un des journalistes fait le même constat. "Les tueurs ont un immense besoin d'être la vedette, parce qu'ils ont été "professionnels" dans leur "folie". Il faudrait arrêter toute cette publicité qui donne aux tueurs toute l’importance qu’ils attendent."

dimanche 15 juillet 2012

Pourquoi ne faut-il pas pointer du doigt


Image provenant du site:
naitreetgrandir.com
J'ai lu cet article sur le site: http://suite101.fr/article/pourquoi-ne-faut-il-pas-montrer-du-doigt--a21035. Je l'ai tellement aimé que j'ai pensé vous le reproduire pour votre culture personnelle...
« On ne montre pas du doigt, c'est n'est pas poli/beau». Mais pourquoi pointer avec son index serait-il une marque d'impolitesse ou un geste disgracieux?
Il paraît que la capacité intellectuelle d’un enfant est évaluée à sa faculté de pointer les choses avec son index: son doudou, papi, mamie, lui-même… Bref, les bébés ont non seulement toute liberté de montrer du doigt mais c’est également le signe d’un bon développement. Nous-mêmes, adultes, quand nous sommes en présence de bébés, nous passons notre temps à indiquer avec l’index, une direction et tout ce que nous voulons lui faire découvrir. Et c’est bien l’unique moment où montrer du doigt n’est pas tout à fait honteux.

Au début était le religieux

Image provenant du site:
Agoravox.fr
Une première explication viendrait de la Bible. En effet, quand Judas dénonce Jésus, il le montre du doigt pour le désigner et sans prononcer un seul mot. On y voit donc ici le geste du traitre, du délateur, de celui qui sans esprit de corps, désigne à la première question et sans autre argument que le mutisme et l’index, celui qu’il faut juger différent.


Suite101: Pourquoi ne faut-il pas montrer du doigt ? | Suite101.fr http://suite101.fr/article/pourquoi-ne-faut-il-pas-montrer-du-doigt--a21035#ixzz1zZ8Cxg9g

D’ailleurs dans l’expression "montrer du doigt" réside la notion de dénoncer, d’accuser, de jeter à la vindicte populaire. "Tout le monde me montre du doigt, / Sauf les manchots, ça va de soi" disait avec humour Georges Brassens dans la Mauvaise Réputation. En étant beaucoup plus précis l’expression "mettre à l’index" (parce que c’est bien de cet index dont il s’agit) est tout à fait synonyme d’exclure, d’interdire. N’est-il pas rare de montrer du doigt à l’enfant la faute à ne pas commettre avant d’agiter ce même doigt de gauche à droite pour bien signifier l’interdiction définitive et formelle?
Enfin, l’autre explication sur ce doigt désignateur vient de la sorcellerie. En effet, les sorcières maudissaient leur proie en les montrant du doigt. Afin de préserver les petits d’une exécution éventuelle lors d’une chasse aux sorcières, il leur était strictement interdit de lever le doigt


Suite101: Pourquoi ne faut-il pas montrer du doigt ? | Suite101.fr http://suite101.fr/article/pourquoi-ne-faut-il-pas-montrer-du-doigt--a21035#ixzz1zZ84V9eo

Baissez ce doigt que je ne saurais voir

Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Judas n’est pas à la mémoire de tous et la chasse aux sorcières (véritables) n’est plus une activité populaire dans nos sociétés. Pourtant le geste est toujours considéré comme impoli et interdit aux plus petits et mal jugé quand les plus grands le font.
S’il l’acte est banni en société, il semble que ce soit pour son manque assuré de discrétion. Accompagné d’une messe basse, l’index levé vers quelqu’un est sans aucun doute un signe de raillerie ou de critique. De plus, cette attitude entraîne un certain lot de questions chez celui désigné de la sorte "qu’est-ce que j’ai, qu’est-ce que j’ai fait, pourquoi…?". Argument choc, argument déstabilisateur, il n’y a rien de plus désagréable que de voir un index brandi sur soi lors d’un échange houleux. Il en ressort une sensation d'agression. Pourtant, il est parfois indispensable de pointer le doigt vers la direction indiquée à une âme perdue.
Indicateur, inquisiteur ou menaçant, l’index est aussi utile que mal utilisé. Chargé de tous ces sens, il est à l'origine d'un geste qu’on ne souhaite pas voir. Même si dans cet article nous avons touché du doigt sa réhabilitation.


Suite101: Pourquoi ne faut-il pas montrer du doigt ? | Suite101.fr http://suite101.fr/article/pourquoi-ne-faut-il-pas-montrer-du-doigt--a21035#ixzz1zZ7uvwhI

lundi 9 juillet 2012

L'autre

Image provenant du site:
bib-bonheurinterieurbrut.blogspot.com
Dans l'art de vieillir, il y a nous: nouveaux retraités, travailleurs à la maison, artistes,... mais il y a souvent, l'autre: C'est à dire le conjoint qui lui aussi à ses humeurs, ses problèmes à elle, à lui et puis il y a le couple, la famille, les enfants.

On le sait: vieillir seul est difficile mais est-ce que vieillir en couple est TOUJOURS plus facile? Quand on se retrouve après plusieurs années à être autonome, responsable de sa destinée et enfin plus libre de son temps, est-ce plus facile à deux? Les statistiques (encore) le prouvent, il semble que l'orsqu'on (le couple) se retrouve à la retraite, 25% d'entre nous divorcent! Pourquoi?

Déjà il est difficile de vivre ensemble (50% des jeunes couples se séparent après 6 ans de vie commune), est-il enscore plus difficile de vieillir ensemble? N'est-ce pas merveilleux (jolie) de voir un couple de tête blanche se tenir par la main, s'embrasser. Est-ce un couple de 50 ans de mariage, de concubinage?

Qu'est-ce qu'on se raconte après 50 ans de vue commune?.....

dimanche 1 juillet 2012

Le malaise, encore une fuite ou l'acceptation?

blogspot.fr
C'est quoi le malaise? Lorsqu'on ne se sent pas bien mais on s'est pas pourquoi? Quand il y a quelque chose ou quelqu'un qui nous dérange mais on sait pas pourquoi?

Souvent ce n'est qu'un comportement, c'est presque subliminale... On a de la difficulté à le détecter, à l'identifier, mais y'a quelque chose? Y'a quelque chose qui sonne faux! Et souvent les enfants le détectent avant nous et deviennent très rapidement, irrités.

Est-ce notre éducation judéo-chrétienne qui nous empêchent de dénoncer ces malaises? Je ne sais pas. J'ai appris sur le site: Guide des émotions:  http://www.redpsy.com/guide/malaise.html que le malaise " émotionnel" par oppisition à "physique" est:  Le malaise n'est pas une émotion proprement dite. C'est un inconfort qui résulte du fait que je cache quelque chose à mon interlocuteur. J'éprouve un sentiment ou j'ai des pensées que je ne veux pas lui révéler. Je suis en quelque sorte "double" devant lui: il y a la façade que je lui présente d'une part et ce que je vis, d'autre part. C'est cette fausseté qui crée mon malaise. Ce que je tiens à cacher peut être positif comme négatif.

Le malaise est le signe d'un évitement. Lorsqu'on éprouve un malaise dans une situation, on est tenté de la fuir. Lorsqu'on est mal à l'aise avec quelqu'un, on cherche à dissiper le malaise en se concentrant sur autre chose. Dans les deux cas, en évitant d'y porter attention, on se prive de connaître l'objet et les raisons de notre malaise. Donc encore une fois, on devrait éviter la fuite, ainsi identifier le malaise et le vivre? Je ne sais pas ce qui est mieux!

dimanche 24 juin 2012

La région versus la ville

Berthierville
 Je suis une fille de la ville, je suis née en ville, j'ai grandi en ville. Depuis quelque temps, je vis à l'extérieur de la ville...pas vraiment à la campagne mais plutôt dans un petit village sur le bord du fleuve dans Lanaudière.
À tous les jours, je découvre les plaisirs des petits patelins, la solidarité, la bonne humeur mais aussi les déplaisirs... la jalousie, les mesquineries. Au bureau de poste, tout le monde se connaît. Quand le maire arrive, tout le monde le salut et ... parle dans son dos!?! Bon vous allez me dire qu'en ville c'est pareil, mais en plus gros? Je ne sais pas? Mais la sympathie des gens des régions, la proximité, et bien sûr les fantastiques paysages c'est vraiment extraordinaire. Je vais chez le boucher "Chez Forget" qui connaît mes coupes de viande, je vais chercher mon panier de légumes bio et mes œufs frais "Chez Céline", je vais chercher mon huile d'olive "La belle excuse" à St-Liguori, mes fraises à Lanoraie, mon fromage et mon agneau frais à St-Cuthbert....et je reviens lire sur le bord du fleuve à l'ombre des noyers, en face de l'île de la commune où les animaux se trempent les pattes.


Parc DeLorimier, Montréal
En ville, je vais faire mon marché "Chez Roger" ou tous les employés connaissent les clients. Je vais cherchez mes viandes "À la maison du Roi" ou tous les gens sont vraiment sympathiques. Je vais "luncher" "À l'entrepôt" ou le propriétaire nous connaît par nos prénoms et nous prépare toujours de nouveaux plats, je nous confectionne un magnifique souper que l'on savoure sur le balcon et je reviens lire dans le parc où les cris d'enfants m'enchantent...
Je pense finalement que notre façon d'être influence la façon d'être des gens que l'on rencontre et que l'on côtois...

dimanche 17 juin 2012

Comment éteindre une rumeur? Selon Socrate

Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit: Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires: La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
- Non, j'en ai seulement entendu parler!
- Très bien, tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien?
- Ah non! Au contraire!
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur mon ami et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait?
- Non, pas vraiment
- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire? Gardes le pour toi, je ne veux pas le savoir...

jeudi 31 mai 2012

Connaissez vous votre rôle dans la vie?


Je lisais sur une affiche, une publicité qui nous demandait: Connaissez-vous votre rôle dans la vie? Ça m'a "torniquoté" dans la tête pendant plusieurs jours. J'avais plusieurs réponses mais aucune ne me comblait pleinement. Quel drôle de question? Est-ce que tout le monde se la pose et surtout est-ce que tout le monde a une réponse sauf moi!?! Suis-je perdue?



Probablement que la majorité des femmes répondront: mon rôle dans ma vie : « je l'ai trouvé lors que j'ai eu des enfants ». Je réponds: oui, moi aussi, mais lorsqu'ils sont autonomes (n'est-ce pas le but lorsque nous avons des enfants: les rendre autonomes) le rôle change et doit changer, alors qu'est-il devenu ce RÔLE? C'est devenu une fixation!



Quand on interroge la toile sur "le rôle de ma vie", tous les liens portent sur les professions des gens et/ou leur passion. Est-ce que ça revient à dire que notre rôle est notre métier ou notre hobby? Je ne crois pas. Je pense que cela doit être plus profond! De plus, il semble qu'il y ait un lien entre "établissement de notre rôle dans la vie" et les deux mots: « Bonheur » et « Réalisation de soi ».... Donc faudrait automatiquement savoir notre rôle pour être heureux??? Hummmmm.... je continue à réfléchir....



Bonnes réflexions à vous aussi....




lundi 28 mai 2012

L'autre réalité et/ou vérité


La fuite en Égypte par Nicolas Poussin,
1657 ou 1658
Il semble que je sois dans un mouvement de vérité! Je lis présentement le récent livre ‘’Des gens très bien’’ d’Alexandre Jardin. C’est un peu comme l’autobiographie de sa famille et il réalise que sa vie n’est que mensonges et faussetés. Toute sa famille, les amies, même les biographes qui ont écrit sur les membres de sa famille on échappé à la réalité parce que leur histoire était trop horrible… Ils ont arrangé l’histoire comme ils ont toujours vécu soit dans le rêve, le camouflage, les illusions, le romanesque, et j’en passe. Ce grand écrivain a toujours écrit pour fuir la réalité!?! Mais depuis ses 40 ans, il réalise ‘’La vérité’’. Il compare son père et son grand-père (le Nain Jaune et le Zubial) à des professeurs de cécité. Apparemment sa grand-mère a été l’instigatrice de cette vie de songes et d’irréel.

La question est : qu’est-ce qui est mieux? Ne pas savoir ou chercher la vérité? Encore une fois, je ne sais pas. J’ai toujours pensé que de connaître mes origines ne changera pas ma personnalité. Et si j’évite de voir quelque chose pour ne pas avoir mal ou pour ne pas être déçu, je n’appelle pas cela fuir la réalité. J’appelle cela arranger ma réalité pour être heureuse puisque je suis née pour le bonheur, c’est tout ce qui compte. Et ça ne veux surtout pas dire que je vis dans l’irréel et l’immaturité, je sais prendre mes responsabilités. Mais j’aime mieux éteindre la télévision lorsqu’on nous annonce que des nouvelles de chiens écrasés. De toute façon, je n’y peux rien.  Je sais que cela existe mais je ne veux pas le savoir davantage, je ne veux pas qu’on me le rappelle! C’est peut-être pour cela que les arbres généalogiques ne m’intéressent pas.  Mes grands-parents maternels ont été des êtres merveilleux pour moi. C’est tout ce qui compte, c’est tout ce que j’ai choisi de garder en mémoire même si plusieurs affirment qu’ils avaient plusieurs défauts, tant pis. Et il y a des membres de ma famille ou amis dont je ne me souviens plus, peut-être parce que je ne veux plus me souvenir… Est-ce une fuite de la réalité?

dimanche 20 mai 2012

La vérité et/ou la réalité

Provenant du site Wikipédia:
Toile de Jules Joseph Lefebvre
Titre: La vérité
La vérité (du latin vērĭtatem, accusatif de vērĭtas, « vérité », dérivé de verus, « vrai ») est la qualité de ce qui est vrai. ''Connaissance conforme au réel; […] V. Lucidité, […] (Petit Robert 1981).

"Le mot réalité (du latin res, la chose) désigne le caractère de ce qui existe effectivement, par opposition à ce qui est imaginé, rêvé ou fictif. (Larousse encyclopédique en deux volumes - 1994-2003 p.1310).

Dans ce texte du livre de Éric-Emmanuel Schmitt: "Les dis enfants que madame Ming n'a jamais eus", (madame Ming parle à son enfant qui a un vice de sincérité, page 90-91):
"Maman, je me cantonne à la vérité! Pourquoi avouer autre chose? -Mon fils, la question me semble celle-ci: pourquoi les hommes ne supportent-ils pas la vérité?:
1er: parce que la vérité déçoit.
2ième: parce que la vérité manque souvent d'intérêt.
3ième: parce que la vérité n'a guère l'allure du vrai - la plupart des faussetés sont mieux troussées.
4ième: parce que la vérité blesse."

J'ai remarqué qu'on pourrait, très bien, substituer, dans ce texte, le mot "vérité" au mot "réalité".

Qu'est-ce qui est mieux: la réalité ou le rêve, le fantasme et même le mensonge? On aurait plusieurs arguments autant d'un côté que de l'autre!

Je retiens que les gens heureux sont vrais et peuvent avoir des rêves et de l'imagination mais ils ne se mentent pas. Les gens qui se mentent c'est souvent pour échapper à leur vie qui ne leur plait pas. Sont-ils malheureux? Je ne crois pas, au contraire c'est ce qui leur permet de passer à travers leur réalité! Et Éric-Emmanuel Schmitt ajoute, en page 109: "Si l'on prive quelqu'un du mensonge qui soutient son existence, il s'effondre!"